Quels seront les effets de la mort du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah ?

Benyamin Netanyahou a annoncé la mort d’Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, éliminé au cours d’un raid israélien sur les quartiers généraux de l’organisation dans la nuit du 27 au 28 septembre. Le chef de l’État hébreu a souligné que sa disparition était un « tournant historique ». En effet, la mort de l’un des leaders chiites les plus puissants de la région va avoir des effets notables sur tout le Proche et Moyen-Orient.

Hassan Nasrallah : ennemi intime d’Israël

Né à Beyrouth au Liban en 1960, le jeune Hassan va très tôt nourrir le souhait de devenir un leader religieux. Pour cette raison, il va entreprendre des études de théologie en Irak pour ensuite retourner dans son pays d’origine au cours des années 70. Il rejoint d’abord le mouvement Amal, un parti politique chiite qui va jouer un rôle considérable au cours de la guerre civile libanaise.  En 1982, le Liban est envahi par Israël dans le but d’attaquer les membres de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) qui organisent fréquemment des attaques sur l’État hébreu.

Ainsi, Hassan Nasrallah va rejoindre le Hezbollah, un parti politique et un groupe paramilitaire mené par des islamistes chiites libanais, très étroitement lié au régime iranien. Il en deviendra le leader en 1992. L’organisation a plusieurs objectifs : réduire l’influence américaine au Proche et Moyen-Orient, jouer un rôle au sein de la politique libanaise, détruire Israël, ainsi qu’organiser des attentats dans des pays occidentaux comme la France ou les États-Unis. Hassan Nasrallah mènera des tactiques de guérilla contre l’État hébreu qui va finir par quitter le sud du Liban en l’an 2000.

Suite à la défection d’Israël, Hassan Nasrallah va être perçu comme un héros par une partie du peuple libanais, jouissant en parallèle d’une grande popularité au sein du Hezbollah.

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