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Emmanuel Macron : l’allégeance honteuse aux Frères Musulmans  

ENQUÊTE – Depuis des années, de nombreux politiques et idéologues exhument le vieil adage « faire barrage au RN ». Mais où est le barrage face à la poussée des Frères Musulmans ? Alors qu’à l’extrême gauche la compromission est totale, au sein du bloc central, elle se révèle insidieuse, mais de plus en plus prégnante.

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Emmanuel Macron : l’allégeance honteuse aux Frères Musulmans  

Depuis des années, et nous l’avons encore vu pendant les les élections législatives anticipées de 2024, de nombreux politiques et idéologues ont exhumé le vieil adage « faire barrage au RN ». Mais où est le barrage face à la poussée des Frères Musulmans ? Où sont parmi les blocs de gauche et du centre, ceux qui nous protègent du péril qu’est l’islam radical, qui s’attaque sans cesse aux lois et aux valeurs de notre République ? Alors qu’à l’extrême gauche la compromission est totale, au sein du bloc central, elle se révèle insidieuse, mais de plus en plus prégnante.

Comment le Gouvernement Macron a-t-il concédé à nouer le destin de la France à celui des islamistes ? Explication.

Un mensonge dès le départ

Dès la campagne des élections présidentielles de 2017, le candidat Macron dénonçait la trop grande dépendance de la France aux investissements du Qatar. Lors d’une interview, il déclarait à l’époque : « Je pense qu’il y a eu beaucoup de complaisance durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy en particulier, François Fillon a été attaqué sur ce point à juste titre. Je mettrai fin, moi, aux Accords qui favorisent, en France, le Qatar ». En réalité, le Président Macron n’a fait qu’accélérer les investissements qataris tout au long de ses 7 années au pouvoir, permettant à ce riche pays arabe d’avoir une influence croissante sur nos choix économiques, notre politique intérieure et notre diplomatie.

Début 2024, le Président Macron déclarait en conférence de presse à l’Élysée : « Je me réjouis aujourd’hui […] de voir converger les visions France et Qatar 2030, qu’il s’agisse d’un plan ambitieux d’investissement de 10 milliards d’Euros que nous avons signé cet après-midi. (…) Vive le Qatar, vive la France, vive l’amitié entre le Qatar et la France ».

Sans surprise, la dette de plus 3100 milliards d’Euros, détenue en grande partie par des États et Fonds du Proche et Moyen-Orient, augmente la pression que ceux-ci exercent sur les choix politiques de nos Gouvernants. Rappelons à toutes fins utiles que le Qatar est le pays qui offre asile et protection au Chef terroriste du Hamas, Ismail Haniyeh…

Macron et les compromissions avec la FIDH

Il n’y a pas que des États, comme le Qatar ou l’Arabie Saoudite, qui entretiennent des liens troubles et avérés avec des terroristes et des islamistes, qui sont reçus à l’Élysée par le Président Macron, il y a aussi des ONG noyautées par des adeptes Frèristes et/ou Salafistes.

En octobre 2022, la FIDH (Fédération Internationale des Droits Humains) était reçue à l’Élysée en Grande pompe pour fêter son centenaire. Au sein du Bureau Exécutif de la FIDH, on retrouve en tête l’association Al-Haq dont des membres, comme Shawan Jabarin, ne cachent pas leur proximité avec le groupe terroriste du FPLP. En 2017, des émissaires de la FIDH iront même jusqu’à rencontrer, au Qatar, le Chef du Hamas Yehia Sinwar, cerveau des attaques du 7 octobre en Israël. Dès 2020, Al-Haq est soupçonnée de financement du terrorisme et figure d’ailleurs sur les listes noires de nombreux pays, dont Israël.

Pourtant, cela n’a pas empêché le Président Macron de convier à l’Élysée cette Fédération pour célébrer son Centenaire…

La FIDH affiche depuis toujours des positions radicalement anti-israéliennes. Un exemple : la Fédération n’a publié aucun message officiel pour dénoncer les massacres terroristes commis par Hamas le 7 octobre, ni les jours suivants, ni jamais. Bien au contraire, cette organisation noyautée par des islamistes a, dès le 11 octobre, renvoyé dos à dos le Hamas et Israël, refusant de qualifier le Hamas de groupe terroriste et fustigeant Israël d’être un « régime d’apartheid ». La FIDH a accusé Israël de commettre un génocide devant les plus hautes instances internationales, alors que l’offensive terrestre à Gaza n’avait pas commencé ; c’est sans surprise qu’elle est engagée dans les recours devant la Cour internationale de Justice et le Tribunal Pénal International.

D’après les récentes révélations de Vincent Chebat, journaliste i24NEWS, on apprend que la FIDH fait partie des groupes qui ont exercé des pressions pour empêcher la participation d’Israël au salon de l’armement EuroSatory, en France ; décision validée par le Gouvernement qui provoqua un tollé dans l’opinion, car elle s’accompagnait d’une interdiction à tout citoyen israélien de s’y rendre (NB : La décision fut in fine invalidée par le Tribunal de Commerce de Paris).

Macron, faux rempart à l’islamisme

Comment le Président Macron a-t-il pu apporter son soutien officiel à une telle organisation abritant des pro-terroristes et des islamistes revendiqués ? Comment ne pas y voir une influence toujours plus prégnante de l’idéologie des Frères Musulmans, historiquement hostile à Israël, ou la mainmise des pays arabes détenant notre dette ?

D’autres décisions du Président Macron alimentent cette hypothèse, notamment celle de ne pas se rendre à la Marche contre l’antisémitisme, le 12 novembre 2023, à l’heure où les actes antisémites sont en augmentation exponentielle dans notre pays. Dans ce choix, Emmanuel Macron avait pris conseil auprès de Yassine Belattar, nommé “voix des banlieues” en 2018 par l’Élysée, mis en examen dès 2018/2019 pour menaces de morts et menaces de crimes réitérés et condamné en novembre 2023 avec obligation de soins.

Faute politique ? Pression de la « rue arabe en France » ? Ou soumission à nos créanciers Qataris et autres riches États du Proche et Moyen-Orient ?

Le Président déclara même le 6 juin 2024, aux JT de TF1 et France 2, que cette montée de l’antisémitisme était « inexcusable, inacceptable », incapable de pointer le coupable tout désigné : la haine des Juifs attisée par les islamistes. Eric Zemmour avait d’ailleurs vivement réagi le lendemain sur CNews en accusant « Emmanuel Macron d’être responsable de la montée de l’antisémitisme », ajoutant que « nous subissons aujourd’hui un antisémitisme d’importation venu de la culture arabo-musulmane, qui est instruit dans le Coran, dans les hadiths, depuis 1000 ans ». 

Au fil des mois après le pogrom du 7 octobre en Israël, les propos ouvertement antisémites se sont multipliés en France, notamment lors de manifestations pro-palestiniennes, au sein desquelles on retrouve des collectifs d’extrême-gauche tels qu’Urgence Palestine, le Parti des Indigènes de la République, Samidoun… Certains de ces groupes sont animés par des prédicateurs islamistes radicaux déjà identifiés, d’autres affichent ouvertement leur filiation avec des groupes terroristes comme le FPLP et le Hamas. Le réseau Samidoun a été dissous en Allemagne le 3 novembre 2023, alors qu’il continue de prospérer en France actuellement.

Le Gouvernement est depuis des années intransigeant avec les collectifs d’extrême-droite, qu’il n’hésite pas à dissoudre à juste titre, mais comment expliquer qu’il n’agisse pas avec la même fermeté face à ces groupes Frèristes et Salafistes prônant des discours ultra-violents et insurrectionnels, voire même faisant l’apologie du terrorisme ?

Est-ce encore la peur de « la rue arabe » ? Faut-il y voir une impuissance coupable face à l’influence de pays comme le Qatar, abritant le Chef terroriste du Hamas ? Faut-il comprendre et admettre que l’islam radical a désormais noyauté les plus hautes sphères politiques de notre pays ? Sûrement les trois à la fois…

À l’extrême-gauche, comme à La France Insoumise et au NPA, l’adhésion à l’idéologie islamiste radicale est assumée ; nous vous avons révélé les compromissions de la terroriste du FPLP Mariam Abu Daqqa avec certains élus LFI et Ecolos (Thomas Portes, Sébastien Delogu, Ersilia Soudais, Jerome Legarve…), ainsi qu’avec des responsables du Hamas et du Djihad Islamique (Rima Hassan ou Ismael Boudjekada, affichant cette proximité directement sur leurs RS). Carlos Martens Bilongo n’hésitant pas à faire campagne, pour ces législatives 2024, avec Samy Debah co-fondateur du CCIF, dissous en 2020 par le Ministre Gérald Darmanin qui l’avait qualifié « d’officine islamiste ».

Pour eux, « l’Occident est raciste, suprémaciste et colonial ». Ce discours est prôné depuis des décennies par les groupes islamistes et terroristes pour appeler à l’éradication d’Israël et ils l’importent aujourd’hui en France. Le péril est là : calquer sur la France et l’Occident le modèle de l’Afrique du Sud post apartheid, où à force de discriminations positives, les Blancs sont aujourd’hui ghettoïsés, expropriés de leurs terres et menacés.

Au sein du Gouvernement Macron, l’influence des Frères Musulmans se fait aussi sentir au niveau des choix politiques et n’a cessée de croître. Cette soumission est le résultat de notre dépendance économique aux riches pays du Proche et Moyen-Orient et bien-sûr, au déclin démographique en Europe. Le « projet immigrationniste » de la France et l’UE ouvrant la porte à des populations venant majoritairement de pays où un islam rigoriste est pratiqué, trop souvent antagoniste aux valeurs de notre République.

Chaque année, des millions d’euros sont versés par la France et l’UE à des ONG infiltrées par des islamistes et des membres de groupes terroristes ; la FIDH est un exemple d’associations influentes agissant en France, mais aussi au niveau du Parlement Européen et de l’ONU. L’ingérence politique de ces organisations militant sous couvert d’humanisme est totale, le manque de transparence et de contrôle sur la destination des subventions est avéré, ainsi nous finançons nous-mêmes notre propre péril. La défense de nos démocraties ne pourra se faire sans un sursaut et une lutte implacable contre l’islam radical, sur tous les fronts.

À lire aussi : L’UJFP clé de voûte entre la LFI et le terrorisme

1 commentaire

YVAN BOURDELOIE

Merci, heuruesement que vous ete présent ,pour rappeler les les dérives
de nos Politiques , en plus haut lieu..

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