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Jean Messiha accuse Sofinco de discrimination politique après le refus de son crédit
Jean Messiha accuse Sofinco de partialité après un refus de crédit pour un prêt modeste. Une polémique qui relance le débat sur les pratiques bancaires.
Jean Messiha, figure médiatique et ancien cadre du Rassemblement National, a récemment défrayé la chronique en relatant sur X (anciennement Twitter) une mésaventure survenue lors d’une demande de crédit auprès de Sofinco. L’affaire, qu’il décrit comme une atteinte à ses droits en raison de ses engagements politiques, a rapidement déclenché une tempête sur les réseaux sociaux.
Un refus inattendu et polémique
Dans une série de messages publiés le 3 janvier, Jean Messiha a expliqué avoir contacté Sofinco pour un prêt destiné à financer des travaux urgents afin d’accueillir son père dépendant. Après avoir décliné son identité, il affirme avoir été transféré à une agence située à Roubaix, bien qu’il réside à Paris. Selon lui, cette décision inhabituelle a été suivie d’un refus catégorique de crédit.
« Même un crédit de 1.000 euros vous sera refusée. Inutile de réitérer votre demande », aurait répondu Sofinco, sans donner davantage d’explications. Jean Messiha a dénoncé ce qu’il considère comme une discrimination politique : « Dites, Sofinco, vous êtes banquiers ou militants politiques ? »
⚠️ SCANDALEUX ⚠️#BoycottSofinco
J’appelle Sofinco (@credit_sofinco) pour demander un modeste prêt pour faire des travaux urgents afin d’accueillir chez moi mon vieux papa dépendant.
« Bonjour je suis Jean Messiha et je voudrais faire un crédit »
« Jean Messiha ? Vraiment ? »… pic.twitter.com/jQu3fRFXw4
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) January 3, 2025
Réactions en ligne
Cette déclaration a provoqué une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont soutenu Jean Messiha, attribuant ce refus à son statut de « Personne Politiquement Exposée » (PPE), ce qui entraîne souvent une vigilance accrue de la part des institutions financières.
Le contexte de la discrimination politique bancaire
Cette affaire s’inscrit dans un contexte de tensions entre certaines personnalités conservatrices et des établissements financiers. Le mois dernier, le Crédit Agricole, maison-mère de Sofinco, avait déjà été critiqué pour avoir fermé les comptes de l’Institut Iliade, une association culturelle proche des cercles identitaires.
Avec ce scandale, nous faisons face à de nombreuses difficultés et de frais à engager non prévus. Soutenez nous ici https://t.co/HQNJjfk7vn
— Institut ILIADE (@InstitutILIADE) December 12, 2024
Jean Messiha et ses partisans voient dans ces décisions une atteinte à la liberté d’expression et un traitement partial des institutions à l’égard des figures et organisations jugées « politiquement incorrectes ».
Une controverse qui divise
Alors que l’affaire continue d’alimenter les débats, Sofinco n’a pas encore réagi publiquement aux accusations. Si certains dénoncent une instrumentalisation politique, d’autres appellent à une transparence accrue des banques dans leurs décisions. Une chose est sûre : cette affaire relance le débat sur les pratiques des institutions financières et leur rôle dans un processus de censure bancaire généralisé à l’encontre des personnes et groupes identifiés à droite.
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