Trois blessés par balle à Échirolles lors de deux fusillades

La soirée du samedi 4 janvier 2025 a été marquée par deux fusillades dans la métropole de Grenoble, à Échirolles. Trois personnes ont été blessées, dont une adolescente de 16 ans.

Première fusillade : un homme blessé à la main

Vers 20h, un homme de 29 ans, sans domicile fixe et né en Algérie, a été blessé par balle à la main droite près de l’arrêt de tramway Grand Place, dans le quartier Villeneuve. Selon le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, la victime a déclaré avoir été ciblée par un individu cagoulé circulant sur une trottinette dans le quartier de l’Arlequin. Peu coopérative, la victime n’a pas précisé l’endroit exact des faits.

Transporté au CHU Grenoble Alpes en urgence relative, l’homme n’a pas souhaité en dire davantage. Une enquête pour « violences volontaires avec arme ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours » a été confiée au Service local de police judiciaire (SLPJ).

Seconde fusillade : une adolescente et un jeune homme blessés

Quelques heures plus tard, vers 23h30, CNews rapporte une autre fusillade a éclaté rue Galilée, dans le quartier Village 2 à Échirolles. Une adolescente de 16 ans, qui promenait son chien avec une amie, a été touchée à la cuisse par un projectile. Selon le procureur, une dizaine d’individus cagoulés auraient tiré plus d’une dizaine de coups de feu, forçant les jeunes filles à se coucher au sol.

L’adolescente, victime collatérale, a été prise en charge par les pompiers et transportée au CHU Grenoble Alpes en urgence relative.

Dans la même soirée, un homme de 20 ans, connu de la justice, s’est rendu à la clinique des Cèdres avec une blessure par balle à la cuisse. Il a déclaré avoir été attaqué à Eybens par des individus sur un scooter. Malgré ses blessures, il n’a pas souhaité porter plainte.

Deux enquêtes ouvertes

Les événements ont conduit à l’ouverture de deux enquêtes distinctes. La première concerne les violences avec arme à Villeneuve, tandis que la seconde, portant sur des « tentatives de meurtre », a été confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS).

Les forces de l’ordre continuent d’investiguer pour faire toute la lumière sur ces fusillades qui ont semé la panique dans l’agglomération grenobloise.

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