Société
Charlie Hebdo : dix ans après les attentats, un autre procès pour terrorisme s’ouvre
Ce lundi 6 janvier, alors que la France s’apprête à commémorer les dix ans de l’attentat islamiste qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo, un autre attentat contre le journal doit être jugé.
Un hasard du calendrier. Ce lundi 6 janvier, un groupe d’individus doit être jugé pour un attentat à l’arme blanche commis à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo, dans le 11ᵉ arrondissement de Paris. Le 25 septembre 2020, en plein procès des attentats islamistes du 7 janvier 2015 contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, Zaheer Mahmood, un ressortissant pakistanais âgé à l’époque de 25 ans, avait attaqué au hachoir deux personnes qui fumaient une cigarette rue Nicolas Appert, à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo, là où avait eu lieu l’attentat du 7 janvier 2015.
Un islamiste contre Charlie Hebdo
« Problème » : Charlie Hebdo a changé d’adresse. En effet, depuis la tuerie du 7 janvier 2015, lorsque les deux frères Kouachi, au nom d’Al-Qaeda, assassinaient froidement la rédaction du journal satirique sise rue Nicolas Appert, Charlie Hebdo occupe des locaux tenus secrets et sous stricte protection policière. Mais cela, Zaheer Mahmood l’ignorait lorsqu’il décide de passer à l’action, ce matin de septembre 2020. L’homme achète une feuille de boucher et trois bouteilles de white-spirit avant de se rendre rue Nicolas Appert. Il attaque alors deux personnes, un homme et une femme, tous deux salariés de la société de production audiovisuelle Premières Lignes. Les deux victimes sont gravement blessées. L’assaillant prend ensuite la fuite, et est interpellé peu de temps après à la station de métro Bastille.
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) est saisi de l’affaire, pour les chefs de « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Un terroriste pakistanais arrivé sous le statut de mineur isolé
Zaheer Mahmood est arrivé en France depuis le Pakistan en 2018, sous le statut de migrant mineur non-accompagné (MNA) avec une fausse identité. Il était donc résidant légal en Fra
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