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Société

Critique : Feu sur la droite nationale

L’essayiste identitaire et souverainiste Rodolphe Cart propose dans un court pamphlet une critique de la droite identitaire. Éthnie, manque de vision sociale, l’essayiste propose une nouvelle ligne à droite à la fois enracinée et sociale. (Critique)

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Critique : Feu sur la droite nationale

Dans un court pamphlet, le néo-essayiste Rodolphe Cart propose une critique constructive de l’identitarisme…à partir de Livre Noir ! En effet, c’est à l’écoute de l’entretien de l’influenceur Daniel Conversano sur notre chaîne YouTube que l’auteur a eu l’idée de ce livre.

Dans ce texte, Rodolphe Cart se fait le défenseur d’un souverainisme que l’on pourrait dans un sens qualifier de « non-dogmatique ». Non-dogmatique, car il dit lui-même se réjouir du réveil identitaire d’une certaine jeunesse. Son souverainisme, son « nationalisme » ainsi qu’il le revendique, est celui de la « terre et des morts » : « Dans la tradition française, la terre vient avant la race ». Le pamphlétaire trouve alors deux failles majeures dans le raisonnement identitaire. D’abord, l’occidentalisme : la vision selon laquelle le monde se diviserait entre les « Blancs » et les autres, qui induirait ainsi une théorique union raciale entre Français, Russes, Américains et même Australiens.

« L’ouvrier français est plus proche de son collègue d’origine africaine que d’un milliardaire américain »

Or, jamais nulle autre entreprise que l’Occident n’avait détruit les peuples dans son infinie puissance face au reste du monde : le marché mondial, le monde unipolaire, la société de consommation ont fini par l’engloutir. L’autre faille principale du raisonnement identitaire, selon Cart, est l’absence totale de discours social au profit du discours ethnique. Comme il l’écrit, l’ouvrier français de souche est évidemment plus proche de son collègue d’origine africaine que d’un milliardaire américain.

Si l’on peut reprocher à l’auteur un réalisme parfois découragé sur le peuple français de demain, force est de constater que son ouvrage a le mérite de proposer, par contradic

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