Politique
Ritchy Thibault : un attaché parlementaire insoumis interdit d’accès à l’Assemblée nationale
Ritchy Thibault, attaché parlementaire de la députée LFI Ersilia Soudais, a été interdit d’accès à l’Assemblée nationale après avoir appelé à l’« intifada dans les rues de Paris », incitant ainsi à la haine et à la violence lors d’une manifestation pro-palestinienne en octobre 2024.
Ritchy Thibault, attaché parlementaire de la députée de La France Insoumise (LFI) Ersilia Soudais, s’est retrouvé sous les projecteurs après avoir été interdit d’accès à l’Assemblée nationale. Cet activiste radical, aux méthodes aussi provocantes que violentes, a franchi une ligne rouge en appelant à « l’intifada dans les rues de Paris » lors d’une manifestation pro-palestinienne début octobre 2024. Cette déclaration, considérée comme une incitation à la violence, a conduit la préfecture de police à saisir le procureur de la République, mettant en cause le jeune militant pour incitation à la haine et à la violence.
La face sombre de l’extrême gauche à l’Assemblée nationale
L’interdiction de Ritchy Thibault d’accéder au palais Bourbon, n’est que le dernier épisode d’une longue série de provocations de cet attaché parlementaire. Bien connu des services de police, ce militant d’extrême gauche a multiplié les actions et discours incitant à la violence. Âgé de seulement 20 ans et déjà inscrit dans plusieurs fichiers de police, il a été impliqué dans plusieurs manifestations souvent violentes.
Ce n’est pas la première fois que son activisme attire l’attention des autorités : en février 2024, il avait déjà provoqué un scandale en interpellant Emmanuel Macron avec des propos enflammés et menaçants, rappelant le passé révolutionnaire de la France : « L’éborgneur, Emmanuel Macron, n’oublie jamais que nous sommes dans le pays de la Révolution française, le pays qui fait tomber la tête des monarques ». Cette figure, employée par la députée Insoumise Ersilia Soudais, pose de sérieuses questions sur la présence d’éléments aussi radicaux au sein même de nos institutions démocratiques.
Le jeune militant semble incarner la dérive la plus extrême d’une frange radicale de la gauche, qui n’hésite plus à attaquer ouvertement les symboles de l’État. Plus troublant encore, la députée Soudais, son employeuse directe, n’a jusqu’ici fait aucune déclaration pour condamner les propos de son attaché parlementaire.
Ritchy Thibault, figure radicale au cœur de l’État
Le cas de Ritchy Thibault met en lumière la dangereuse intersection entre militantisme violent et pouvoir politique, alimentant les débats sur les limites de la liberté d’expression dans un contexte de tensions internationales exacerbées par le conflit israélo-palestinien. Cette affaire est un rappel des défis croissants posés par une frange de la gauche radicale qui n’hésite plus à appeler à la confrontation directe avec les institutions républicaines.
À lire aussi : Bruno Retailleau dépose plainte contre Ritchy Thibault pour avoir traité les policiers d’« enfants de Pétain »
Aucun commentaire
Loading