Immigration
Violence au CRA de Sète : un Algérien sous OQTF condamné
Un Algérien sous Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) a été condamné pour violence envers un policier au CRA de Sète.
Le 1er novembre, un ressortissant algérien sous Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) a été impliqué dans une affaire de violence et de dégradation au Centre de Rétention Administrative (CRA) de Sète. Âgé de 30 ans et domicilié à Alès, cet homme, père de deux jeunes enfants, avait été interpellé par les forces de l’ordre à Alès. À son arrivée au CRA, il aurait agressé un policier, entraînant une blessure au poignet pour ce dernier. Le 6 novembre, il a comparu devant le tribunal correctionnel de Montpellier, où il a été jugé pour violences, outrage et dégradations.
Interpellé à Alès, il est transféré au CRA de Sète
L’incident débute le 1er novembre, lorsque cet homme, livreur à vélo, est contrôlé par la Brigade Anti-Criminalité (BAC) après avoir omis une priorité. Lors de ce contrôle, les policiers constatent son statut sous OQTF, ce qui conduit à son transfert au CRA de Sète. Dès son arrivée, les tensions montent. Le rapport de police décrit un individu « excité, virulent, nerveux », des comportements que le prévenu a tenté d’expliquer lors de l’audience : « J’étais énervé. Je travaillais et ils m’ont arrêté. »
Au cours de sa détention dans une salle d’attente, il a arraché la tapisserie et invectivé un policier. Selon les déclarations de l’agent, l’homme aurait proféré des menaces : « Je suis musulman et je vais t’enterrer, fils de p… ». Le prévenu a toutefois contesté ces propos, affirmant qu’il souhaitait simplement exprimer sa colère en lui disant « tu vas aller en enfer ». Cette nuance, bien que contestée, a contribué à la relaxe partielle concernant les accusations d’outrage selon les informations du Midi Libre.
Six mois de prison pour violence et dégradations
Le tribunal correctionnel de Montpellier a tranché en faveur d’une relaxe pour l’outrage, invoquant le bénéfice du doute. En revanche, il a condamné le prévenu pour violences et dégradations à une peine de six mois de prison, avec mandat de dépôt. La question de l’indemnisation du policier, qui s’est constitué partie civile, a été reportée à une audience ultérieure.
Le contexte d’opinion publique sur les OQTF
Cette affaire s’inscrit dans un contexte d’exaspération croissante au sein de l’opinion publique vis-à-vis des OQTF. Selon un récent sondage CSA, 84 % des Français soutiennent l’incarcération des étrangers sous OQTF ayant commis des délits avant leur expulsion. Ce sujet, soutenu particulièrement dans les milieux de droite, illustre une volonté croissante d’appliquer des mesures fermes pour les étrangers en situation irrégulière.
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