Des militants d’ultragauche s’en prennent à la police après l’arrestation d’un trafiquant de drogue place Mazagran

Dans la soirée du 9 avril , une intervention policière place Mazagran, dans le 7e arrondissement de Lyon, a dégénéré en confrontation entre forces de l’ordre et un groupe de militants associatifs. L’incident s’est produit lors de l’arrestation d’un jeune guinéen de 18 ans, suspecté de trafic de stupéfiants. Selon les autorités, l’individu était en possession d’une bombe lacrymogène au moment de son interpellation.

Vers 20 heures, une patrouille de police procède à l’arrestation du suspect en flagrant délit de vente de drogue, une opération de routine dans un quartier où les riverains dénoncent depuis plusieurs années une insécurité liée au trafic. 

Cependant, l’intervention a attiré l’attention d’un groupe de personnes présentes sur place, parmi lesquelles des militants associatifs et d’ultragauche, selon les déclarations des forces de l’ordre. Ces derniers auraient tenté de s’opposer physiquement à l’arrestation, reprochant aux policiers une intervention jugée brutale et stigmatisante.

Des vidéos amateurs circulant sur les réseaux sociaux montrent une scène confuse, avec des insultes et des bousculades. Les forces de l’ordre, en infériorité numérique, auraient fait usage de moyens de dispersion pour sécuriser l’opération et procéder à l’évacuation du suspect. Aucun blessé grave n’a été signalé, mais l’incident a ravivé les tensions entre certains collectifs militants et la police lyonnaise.

Dans un communiqué, un syndicat policier a déploré l’attitude des militants, accusés de « faire obstacle à l’action des forces de l’ordre tout en ignorant les préoccupations des riverains ». De leur côté, des associations locales, sans revendiquer directement l’action, ont dénoncé un « climat de surenchère sécuritaire » et appelé à un dialogue pour apaiser les tensions dans le quartier.

À lire aussi : Pantin : une mère de famille utilisée comme bouclier humain lors d’une rixe avec des vendeurs à la sauvette