Société
Champigny-sur-Marne : Milly, a été violée dans un local à poubelles par plusieurs individus, elle témoigne
En mars 2020, Milly a vécu une nuit d’horreur : survivante d’un viol collectif, elle a décidé de raconter son histoire à visage découvert au média Le Monde.
À l’approche du procès, prévu pour 2025, cinq personnes, adolescentes à l’époque des faits, sont renvoyées devant la justice des mineurs pour « viol en réunion » et « complicité de viol en réunion ». Les vêtements que portait sa fille lors de l’agression ont été conservés par sa mère dans un sac, ce qui a permis aux enquêteurs de retrouver des traces ADN.
« Ma vie n’est plus pareille, je n’étais pas comme ça avant, ils ont détruit ma vie »
Âgée de 18 ans à l’époque des faits, Milly partait en vacances à Paris pendant les vacances scolaires de février 2020. À la fin de son séjour, ses « amis » font un détour par le quartier des Mordacs, à Champigny-sur-Marne, avant de l’abandonner. Dans le hall d’un immeuble, près d’un local à vélos et poubelles, elle se retrouve seule face à une dizaine d’hommes, presque tous cagoulés.
Courageuse, la jeune femme relate « les pires heures de sa vie » avec des mots poignants. Trois hommes présents dans le local lui imposent des coups, des fellations et des pénétrations. Ils l’insultent de « pute, crasseuse, salope ». Ils éjaculent sur ses vêtements. Un quatrième sort une arme de poing qu’il pose sur sa tempe.
Pendant ce temps, les « amis » de Milly, qui l’avaient laissée là, reviennent et demandent aux agresseurs s’ils en ont terminé. La jeune femme, en état de choc, porte des traces de coups, de morsures et de sperme sur tout le corps. Ils la font remonter dans la voiture afin de rentrer à Niort. Cependant, le conducteur, qui est le petit ami de son ancienne meilleure amie, se débarrasse de son téléphone en le jetant par la fenêtre. Une heure plus tard, il s’arrête dans un hameau isolé, sort une arme, la tire par les cheveux et l’abandonne au bord de la route.
Le corps et l’esprit de Milly marqués à jamais
Très vite, Milly plonge dans un état de stress post-traumatique. Elle maigrit de dix kilos, s’enferme dans une routine d’autodestruction où elle boit chaque jour un litre de vodka dilué avec du jus de fruits. Elle décolore ses cheveux à l’eau oxygénée, ne peut plus dormir sans compagnie et développe une aversion pour les lieux sombres et confinés, chargés d’humidité, comme les caves et les parkings.
Un scanner montre des lésions au cerveau, probablement liées au coup qu’elle a reçu à la tête lors de son agression. De plus, elle contracte une infection sexuellement transmissible, la chlamydia, qui affecte son système reproductif et réduit ses chances de concevoir un enfant.
À lire aussi : INFO – Une jeune femme victime d’un viol avec usage d’une arme par un marocain sous OQTF
2 commentaires
ocps69
Ils y a de plus en plus de pourritures dans ce monde, le pire est presque le conducteur de la voiture. J’ai deux filles et je jure que si cela arrive à l’une d’entre elle, cela sera ma justice qui sera appliqué et non pas celle de c’est putains de juges de merdes qui osent faire un mur des cons avec la photo des parents des victimes.
C’est batards de juge de gauche qui pensent pouvoir, faire rentrés dans les rangs c’est déchets humains d’agresseurs en leurs donnant une petite tape sur la main en leurs disant que cela n’est pas bien et qu’il ne faut pas recommencer.
Quand à l’excuse de l’ âge il faudrait faire comme dans certains pays du nord de l’Europe et en abaissant l’âge à 11 ou 12 ans. Car quand ont peut voir que pour 2000 € un jeune de 14 ans devient un tueur à gage, cela ne laisse même pas rêveur, mais fait plus peur qu’autre chose.
Ne parlons pas de certains arrondissement de Marseille (15ème, 14ème, 13 et 2ème) où les forces de l’ordre ne peuvent même plus rentrer.
Cette semaine un criminologue dans une émission d’André B. racontait qu’après avoir passé une journée avec des généraux et colonels de la gendarmerie lui avaient dit que eux en six mois ils pouvaient régler les problèmes de ses lieux, mais faut-il encore que nos bons à rien de politiques (qui ne pensent qu’à leurs réélections) n’ont pas le courage de leurs dire de faire le ménage.
Bitter red pill
Nous en revenons toujours au même conclusion.
Quoi que l’on fasse, c’est le camps d’en face qui choisit de faire des blancs leurs victimes….
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