Société
Montpellier : Aïcha, 92 ans, expulsée de son logement social qui abritait le trafic de drogue de son fils
Expulsée de son logement social, Aïcha, une retraitée de 92 ans, abritait le trafic de drogue de son fils, dans le quartier de Croix d’Argent à Montpellier (34). Le préfet de l’Hérault a réagi publiquement par un communiqué.
Ce jeudi 24 octobre, peu avant 7 heures, Aïcha, une femme de 92 ans a été expulsée de son logement social à la résidence Point d’Argent, à Montpellier. L’opération d’expulsion, encadrée par des policiers et des pompiers, s’inscrivait dans le cadre du programme Zéro impunité. Il est à noter que l’entrée de l’immeuble avait été aspergée d’essence. Aïcha A. et ses enfants contestent vigoureusement cette expulsion. La veille, une manifestation de soutien avait été organisée. La femme a été provisoirement relogée dans un hôtel en attendant qu’une solution plus pérenne soit trouvée.
Un logement social servant de nourrice pour le trafic de drogue
Le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, a déclaré que « l’expulsion ce jour de [Aïcha A.], 92 ans, du logement social qu’elle occupait depuis 23 ans envoie un message clair et sans ambiguïté. Faire de son appartement un lieu de stockage de la drogue, un point d’accueil des dealers et guetteurs, revient à participer et concourir à la pérennisation du trafic de stupéfiants. Les trafics gangrènent nos quartiers, génèrent des guerres de territoires et terrorisent les habitants. Tolérance zéro sur les personnes qui jouissent de ces trafics et favorisent leur expansion. Cette situation intolérable a pris fin. »
L’expulsion ce jour de Mme X, 92 ans, du logement social qu’elle occupait @montpellier_ depuis 23 ans envoie un message clair et sans ambiguïté. Faire de son appartement un lieu de stockage de la drogue, un point d’accueil des dealers et guetteurs, revient à participer et… pic.twitter.com/MsJrcfKiJE
— Préfet de l’Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) October 24, 2024
Cette décision d’expulsion s’appuie sur plusieurs témoignages de voisins. Ces derniers ont indiqué voir quotidiennement des dealers entrer dans l’appartement de la retraitée, ainsi que des guetteurs devant la résidence. Le juge a estimé que « la locataire ne pouvait pas ignorer les transactions effectuées chez elle par son fils »
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1 commentaire
vert10
La solution Aicha et son fils sont binationaux franco maghrébins.
Déchéance de nationalité française pour les binationaux délinquants.
Et retour au bled
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