Loïk le Floch-Prigent : « L’industrie et l’énergie, c’est la passion de ma vie. »

Loïk le Floch-Prigent a 60 ans d’expérience dans la carrière industrielle et énergétique à son actif. Après avoir dirigé la SNCF, Gaz de France et Elf, Loïk le Floch-Prigent continue de défendre corps et âme la souveraineté industrielle et énergétique française.

Son ralliement au comité stratégique de Livre Noir a pour but de spécialiser le média sur la thématique de la souveraineté industrielle et énergétique. Il rejoint ainsi Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie à deux reprises, Driss Ghali, spécialiste des relations internationales, Boualem Sansal, romancier algérien, Thibault de Montbrial, avocat et spécialiste des questions de sécurité intérieure et bien d’autres membres…

Loïk le Floch-Prigent : « Il n’y a pas d’industrie sans une énergie abondante, bon marché et souveraine ! »

Dans son entretien fauteuil rouge à Livre Noir, Loïk le Floch-Prigent revient sur la dégringolade industrielle et énergétique de la France. Choix politiques militants, manque d’études d’impact et fermeture d’infrastructures stratégiques, la France, et surtout les Français, se retrouvent à payer le prix fort de la perte de souveraineté industrielle et énergétique.

« À chaque fois que l’on parle d’énergie et d’industrie, je considère que c’est mon devoir de répondre. »

“À chaque fois qu’on me propose de défendre l’industrie française, je dis oui !”@LoikLFP explique les raisons pour lesquelles il a accepté de rejoindre le comité stratégique de Livre Noir ⤵️ pic.twitter.com/rTULDKg6bQ

— Livre Noir (@Livrenoirmedia) September 13, 2023

Pour illustrer ses propos, Loïk le Floch-Prigent est revenu sur l’année 1997. À cette date, la France était au même niveau que l’Allemagne en matière de compétitivité industrielle. Vingt-six ans après, l’Hexagone enregistre un déficit commercial abyssal et est de moins en moins compétitif alors que l’Allemagne reste une puissance stable et souveraine.

Loïk le Floch-Prigent : « Il n’y a pas de civilisation qui réussit à se développer et à se maintenir si elle n’a pas d’énergie souveraine et bon marché. »

Dans son entretien, Loïk le Floch-Prigent a déclaré que « Fessenheim était une centrale nucléaire indispensable à notre équilibre énergétique. » Sa fermeture est donc à l’image de la politique énergétique française qu’il déplore. D’après l’expert, les questions énergétiques cruciales pour notre souveraineté sont soumises aux appréciations militantes des politiques.

L’ancien directeur de Gaz de France ajouté lors de l’entretien : « Aujourd’hui, le prix de l’électricité ne correspond plus au coût de production. » Loïk le Floch-Prigent recommande que les réflexions à venir amènent les décideurs vers une croissance industrielle stable afin que la France retrouve sa souveraineté.

Retrouvez cet entretien ici : Le Floch-Prigent : “Il n’y a pas d’industrie sans une énergie abondante, bon marché et souveraine !”