Ce marché de Noël, reconnu pour sa beauté et son attractivité touristique, s’étend chaque année autour du « Lydia », un bateau emblématique de la région. L’événement, qui attire des milliers de visiteurs, est maintenant confronté à un retard d’ouverture en raison des importants dégâts matériels subis.
Le sinistre s’est déclaré aux alentours de 4h30 du matin, et ce sont les équipes de surveillance du chantier d’installation qui ont donné l’alerte. En l’espace de quelques heures, les flammes ont ravagé environ 3 000 m² de l’installation, touchant sept chalets en bois, trois conteneurs maritimes et quatre camions frigorifiques. L’intervention rapide des 61 sapeurs-pompiers dépêchés sur place a permis de limiter l’incendie, qui a été maîtrisé à 7 heures, épargnant ainsi les principales attractions, dont la patinoire, la piste de luge et les manèges.
Un travail de reconstruction du marché de Noël
Malgré la maîtrise de l’incendie, les organisateurs du marché de Noël sont désormais confrontés à un important travail de nettoyage et de sécurisation pour pouvoir envisager une ouverture rapide. « Nous faisons tout notre possible pour ouvrir la semaine prochaine, bien que certaines installations devront être restaurées », ont-ils annoncé. À l’heure actuelle, les causes de l’incendie demeurent inconnues, et une enquête a été lancée pour déterminer l’origine exacte du sinistre, bien que les premiers éléments indiquent une cause accidentelle.
Malgré ce coup dur, les habitants et les organisateurs espèrent que le Village de Noël du Barcarès pourra tout de même ouvrir ses portes cette année, même si cela impliquera certaines adaptations et un délai supplémentaire. Ce village festif et convivial est non seulement un rendez-vous majeur pour la région, mais également un moteur économique local, rassemblant artisans, commerçants et visiteurs autour de l’esprit des fêtes de fin d’année.
Un contexte politique délicat
D’après les informations de 20 minutes, le drame se déroule dans un contexte déjà sensible pour la commune du Barcarès. En effet, le maire, Alain Ferrand, est actuellement mis en examen pour divers chefs d’accusation, incluant la corruption et le favoritisme. En mai dernier, il a été accusé d’avoir favorisé certaines entreprises dans l’attribution de marchés publics pour l’installation des chalets de ce même village de Noël. Remis en liberté sous contrôle judiciaire depuis le 4 novembre, il n’a cependant pas le droit de paraître sur le territoire de la commune.
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