Gare de Lyon à Paris : plusieurs blessés dans une attaque à l’arme blanche

Une nouvelle attaque au couteau et au marteau est survenue ce matin, samedi 3 février, aux alentours de 8h, à la gare de Lyon à Paris. L’auteur, d’origine malienne, a rapidement été interpellé par des policiers de la Brigade des réseaux ferroviaires et des agents de la sûreté ferroviaire. La SNCF a indiqué sur X avoir temporairement fermé les Halls 1 et 3 en raison d’une intervention des forces de l’ordre.

⚡️Attaque au couteau à Paris Gare de Lyon : l’homme interpellé est originaire du Mali. (BFM TV) pic.twitter.com/naNuTNs7jT

— Livre Noir (@Livrenoirmedia) February 3, 2024

L’auteur de l’attaque à la gare de Lyon

Âgé de 32 ans, le suspect présenterait des pathologies d’ordre psychiatrique. Il portait sur lui des médicaments au moment de son interpellation. L’homme serait originaire du Mali. Il aurait présenté aux forces de l’ordre un permis de conduire italien, selon des sources policières. Il a blessé trois voyageurs à l’arme blanche, l’un au couteau, les deux autres au marteau. Une victime a été blessée à l’abdomen, une autre à la mâchoire et au poignet, une troisième en état de choc. Les trois victimes ont été rapidement prises en charge. Deux d’entre elles ont été hospitalisées, l’une à l’hôpital Saint-Antoine et l’autre à la Pitié-Salpêtrière. Le pronostic vital d’un des trois blessés est engagé.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dénonce sur X un “acte insupportable”.

Ce matin à la Gare de Lyon, un individu a blessé 3 personnes à l’arme blanche avant d’être interpellé. Une personne est blessée gravement. Deux autres le sont plus légèrement. Elles ont été prises en charge par les services de secours. Merci à ceux qui ont maîtrisé l’auteur de…

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) February 3, 2024

Les témoins présents sur place témoignent n’avoir pas entendu de revendications ou de cris. La 2ᵉ DPJ (Direction de la police judiciaire) a été saisie.

Les armes trouvées sur l’homme interpellé ne sont pas sans rappeler le mode opératoire de l’attaque survenue au pont de Bir-Hakeim le 2 décembre 2023. Cette nouvelle attaque remet une fois de plus sur la table le sujet du défi sécuritaire à 6 mois des Jeux Olympiques de Paris 2024.