Canada : sous la pression de son propre camp, le premier ministre Justin Trudeau annonce qu’il va démissionner

Ce lundi 6 janvier, Justin Trudeau a annoncé sa démission prochaine de son poste de Premier ministre et de chef du Parti libéral du Canada. Cette décision interviendra une fois qu’un nouveau leader aura été choisi par le parti. Près de dix ans après son accession au pouvoir, Trudeau se trouve sous une forte pression à l’approche des élections législatives, prévues au plus tard en octobre prochain. Les sondages montrent que le Parti libéral accuse un retard de plus de 20 points face aux conservateurs menés par Pierre Poilievre.

Une popularité en déclin pour Justin Trudeau

La baisse de popularité de Justin Trudeau est attribuée à plusieurs problèmes économiques majeurs, notamment une forte inflation, une crise du logement et des services publics en difficulté. La démission de la vice-Première ministre Chrystia Freeland, en désaccord avec Trudeau sur la gestion des tensions économiques avec les États-Unis, a accentué cette crise. De plus, le retrait de l’appui de son allié de gauche a fragilisé la majorité parlementaire du gouvernement.

Un avenir politique incertain pour le Canada

Le retrait de Trudeau ouvre la voie à de nouveaux leaders potentiels au sein du Parti libéral, notamment Mark Carney et Chrystia Freeland. Le processus de sélection d’un nouveau chef pourrait durer plusieurs mois. Cette transition intervient dans un contexte de tensions croissantes avec les États-Unis, où Donald Trump, réélu, promet d’imposer des droits de douane de 25% au Canada. Ces menaces, si elles se réalisent, pourraient gravement affecter l’économie canadienne.

Trump relance sa proposition de fusion avec les Etats-Unis

Les récents propos de Donald Trump suggérant une « fusion » du Canada avec les États-Unis ont suscité des débats. Cette idée, bien que peu probable, met en évidence les tensions commerciales et diplomatiques entre les deux pays. Trudeau avait tenté de désamorcer la situation lors d’une visite en Floride, mais les relations restent tendues. 

Donald Trump a d’ailleurs déclaré ce lundi sur ses réseaux sociaux que « Si le Canada fusionnait avec les Etats-Unis, il n’y aurait pas de droits de douane, les impôts baisseraient considérablement et le Canada serait TOTALEMENT SÛR face à la menace des navires russes et chinois qui l’entourent constamment. Ensemble, quelle grande nation ce serait !!! ».

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