Politique
Mobilisation anti-LGV en Gironde : tensions, violences et contestations écologistes
Des milliers de manifestants anti-LGV se sont réunis en Gironde. Tensions avec les forces de l’ordre et affrontements éclatent.
Ce week-end, la petite commune de Lerm-et-Musset, en Gironde, devient le théâtre de la mobilisation massive des opposants au projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) qui doit relier Bordeaux à Toulouse. Sous la surveillance des forces de l’ordre, entre 800 et 1 000 manifestants, principalement issus des collectifs radicaux écologistes, ont convergé vers le campement anti-LGV au lieu-dit La Broude.
Malgré l’ambiance relativement calme et festive en milieu de journée, des premières tensions ont éclaté dans la nuit. Selon la préfecture de Gironde, un hélicoptère de la gendarmerie a été pris pour cible par des tirs lors d’un survol de reconnaissance. Bien que ces tirs n’aient pas touché leur cible, une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cet acte.
Une manifestation sous haute surveillance
Le mouvement écologiste Les Soulèvements de la Terre et le collectif Non LGV ont appelé à cette mobilisation non déclarée, suscitant une réaction ferme des autorités. La gendarmerie, déployée en nombre, a multiplié les contrôles parmi les manifestants et saisi plusieurs armes par destination, dont des arbalètes, des boules de pétanque et d’autres armes selon l’AFP. Une vingtaine de manifestants fichés S, déjà connus pour des faits similaires lors d’autres manifestations, ont également été identifiés.
Le préfet de Gironde, Étienne Guyot, a justifié ces mesures en déclarant : « L’objectif n’est pas de laisser s’installer une ZAD », en référence aux zones d’occupation prolongée souvent utilisées par les militants écologistes. Il a aussi précisé que la présence de “plusieurs centaines de personnes violentes” justifie l’ampleur du dispositif sécurit
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