Politique
[Contrenquête] Jean-Luc Mélenchon était-il un soutien de Bachar El-Assad ?
Depuis la chute du régime de Bachar El-Assad en Syrie au profit d’un mouvement islamiste, de nombreux internautes soulignent le soutien passé de Jean-Luc Mélenchon envers l’ancien dictateur. À raison ? Décryptage.
« Mélenchon a soutenu et justifié ces massacres ainsi que ceux d’Assad et de Poutine en Syrie. » ; « Mélenchon a soutenu Assad ainsi que d’autres parmi les pires criminels de l’histoire. » Depuis la chute du régime de Bachar El-Assad en Syrie au profit des islamistes d’Abou Mohammed al-Joulani, de nombreux commentaires pleuvent sur les réseaux sociaux, accusant Jean-Luc Mélenchon de proximité avec l’ex-dictateur. Pourtant, la position du leader d’extrême gauche sur le sujet est plus complexe.
Des déclarations problématiques
Durant 24 ans, Bachar El-Assad a dirigé d’une main de fer la Syrie. Responsable de la mort de centaines de milliers de Syriens, notamment des milliers d’enfants, ce dictateur est désormais en fuite, en Russie ou en Iran. Renversé par les islamistes d’Abou Mohammed al-Joulani, leader de HTS, l’heure du bilan semble avoir sonné pour lui.
Avec la chute d’Assad, d’aucuns souhaitent entraîner les soutiens de ses sinistres actions avec lui. Parmi eux, le nom de Jean-Luc Mélenchon est régulièrement cité. Or, le leader insoumis, contrairement à ce qui a pu être affirmé, n’a jamais été un soutien inconditionnel du dictateur syrien.
Pour rappel, Jean-Luc Mélenchon est d’abord un soutien des kurdes communistes de Syrie. Opposé au régime turc d’Erdogan – grand ennemi de ces mêmes kurdes – il est évidemment aussi engagé pour la Palestine et opposé aux États-Unis. Le tout, ajouté à son pseudo-anti-impérialisme et sa passion pour le Tiers-Monde – matérialisée par son concept fumeux d’« alliance bolivarienne »–, l’a mené à ne pas voir Bachar El-Assad comme le tyran qu’il était, mais plutôt comme un acteur comme un autre de la région. C’est d’ailleurs la même erreur qui avait mené le leader insoumis à adopter une attitude peu offensive envers Vladimir Poutine.
À ce propos, mêlant les deux sulfureux personnages, un extrait d’une émission On n’est pas couché en février 2
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