Société
Deux Algériens sous OQTF pris en flagrant délit de cambriolage, relâchés malgré les preuves
Deux Algériens sous OQTF ont été interpellés en flagrant délit de cambriolage à Ivry-sur-Seine, mais ont été relâchés malgré des preuves accablantes et des aveux.
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, deux hommes se sont introduits dans une pharmacie d’Ivry-sur-Seine après avoir cassé la porte à coups de pioche. Alertée du cambriolage par l’alarme, la BAC est intervenue rapidement et a interpellé les suspects sur place, avant de les menotter et de les emmener au commissariat. À l’intérieur de la pharmacie, les agents ont constaté un véritable chaos : des tiroirs renversés, des médicaments éparpillés au sol et des produits dispersés un peu partout.
Les deux suspects, des Algériens d’une trentaine d’années, SDF et sous OQTF, ont été retrouvés en possession des objets volés. Leur sac-poubelle contenait des médicaments et des billets de banque, tandis qu’ils portaient des outils de cambriolage tels qu’une pioche, un tournevis et un gant de manutention. Les deux hommes ont immédiatement reconnu leur culpabilité, expliquant qu’ils avaient cassé la porte avec une pioche et volé dans un jardin, en plus de la pharmacie.
L’impunité face à un flagrant délit de cambriolage
Malgré des preuves évidentes et des aveux, l’affaire a pris un tournant surprenant. Le parquet a décidé de classer l’affaire sans poursuite pénale significative, estimant que le vol n’était pas suffisamment grave pour justifier des sanctions sévères. La seule mesure punitive fut une interdiction de paraître sur la commune d’Ivry-sur-Seine. La pharmacie, de son côté, a pu récupérer une partie de ses biens, notamment des médicaments, mais une somme d’environ 1 000 euros et des bijoux restent introuvables.
D’après les informations de Valeurs Actuelles, les deux hommes ont effectué plusieurs allers et retours durant le vol. Cela signifie qu’ils ont probablement caché une partie de ce qu’ils ont volé à l’extérieur.
La préfecture a été informée de l’affaire, étant donné que les deux suspects sont en situation irrégulière. Cependant, la réponse a été rapide : il n’y a plus de place en centre de rétention, et aucune action administrative contraignante n’a été engagée. En l’absence de poursuites, les deux hommes ont été relâchés, laissant la gérante de la pharmacie dans l’incompréhension.
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