Politique
Violente agression d’une militante du Rassemblement National à La Garenne-Colombes : une plainte déposée
Une militante du Rassemblement National a été violemment agressée ce matin à La Garenne-Colombes par un militant du NFP. Une plainte a été déposée.
Ce matin à La Garenne-Colombes, une militante du Rassemblement National (RN) a été victime d’une violente agression, un acte attribué par Christophe Versini à un militant du Nouveau Front Populaire (NFP). L’agression a immédiatement donné lieu au dépôt d’une plainte au commissariat, a confirmé le délégué départemental du RN des Hauts-de-Seine dans une déclaration publique sur son compte X.
Une agression qui en rappelle d’autres
Les tensions entre militants de différentes factions politiques, notamment entre le RN et les mouvements d’extrême gauche, ne sont pas nouvelles. Ces derniers mois, plusieurs altercations ont été rapportées dans le cadre de divers événements publics. L’agression de La Garenne-Colombes s’inscrit dans un contexte de polarisation accrue, où les affrontements entre militants sont de plus en plus fréquents.
Par exemple, à Vienne (Isère), le 28 septembre dernier, une minute de silence organisée en hommage à Philippine, une jeune femme assassinée par un homme sous Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), a été perturbée par des militants d’extrême gauche.
Parmi eux, Allan Brunon, collaborateur du député LFI Gabriel Amard, a revendiqué son implication dans la perturbation en postant sur les réseaux sociaux. Cet événement avait suscité une vague d’indignation, non seulement au sein des groupes politiques de droite, mais également dans l’opinion publique, choquée par ce mépris affiché envers la mémoire de la victime.
Des agressions de plus en plus fréquentes
L’incident de La Garenne-Colombes n’est qu’un exemple supplémentaire d’une série d’actes violents qui ont émaillé la scène politique ces derniers mois. En juin 2024, Hervé Breuil, candidat du RN à Saint-Étienne, a été agressé sur un marché par un groupe de militants de l’ultra-gauche.
L’altercation avait provoqué un AVC chez le candidat, et l’enquête pour “violences en réunion” est toujours en cours. Cet incident avait, lui aussi, été largement condamné par les responsables du Nouveau Front Populaire, tout en alimentant les inquiétudes concernant la montée des violences politiques en France.
Un autre incident survenu à Talence (Gironde) en juillet 2024, avait également marqué les esprits. Un militant du RN, accompagnant la candidate Maryvonne Bastères, avait été agressé en plein marché. Cet acte, qualifié de “gratuit” par la candidate, avait nécessité l’intervention de la police. L’agresseur avait été conduit au commissariat de Mérignac pour être entendu.
Ces récents événements mettent en lumière l’escalade des violences entre militants de différentes factions politiques en France. Le climat tendu et la rhétorique enflammée des campagnes électorales semblent alimenter des comportements de plus en plus agressifs. Les militants du RN dénoncent régulièrement les attaques qu’ils subissent, en soulignant l’intolérance et les actes de provocation des groupes d’extrême gauche.
Le Nouveau Front Populaire, de son côté, n’a pas encore publié de communiqué officiel en réaction à cet acte.
À lire aussi : Vienne (38) : une minute de silence pour Philippine perturbée par le collaborateur d’un député LFI et des militants d’extrême gauche
1 commentaire
Bitter red pill
Je me souviens pendant la campagne présidentielle, des militants R! Avaient été aspergé d’essence en déployant une banderole.
Comble de l’horreur, il y avait des enfants….
À gauche, la morale est une variable
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