COP 29 en Azerbaïdjan : un sommet climatique tendu

Une conférence climatique qui n’attire pas les foules. Ce lundi 11 novembre, s’ouvre la COP 29 à Bakou, en Azerbaïdjan. Il s’agit de la 29ᵉ conférence sur le climat organisée sous l’égide de l’ONU, afin de lutter contre le dérèglement climatique. Plusieurs enjeux sont à l’ordre du jour de cette conférence internationale annuelle, cette année sous l’égide de Bakou, donc. Tout d’abord, cette COP devrait se concentrer sur le financement de la transition écologique.

Ensuite, l’ONU s’alarme de l’année 2024, l’année la plus chaude jamais enregistrée. La conférence de Bakou pourra-t-elle contribuer à inverser cette inquiétante tendance ?

Difficile de le savoir, d’autant que plusieurs pays ont annulé leur venue.

De grands absents à la COP 29

En effet, la France, en froid avec l’Azerbaïdjan depuis quelque temps, a fait savoir qu’Emmanuel Macron ne se rendrait pas à Bakou. « L’agenda international est extrêmement chargé », a fait valoir le cabinet de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, auprès de nos confrères de France info. La ministre se rendra, elle, en Azerbaïdjan pour la phase finale des négociations.

Cette absence d’Emmanuel Macron a peut-être une autre raison : les relations exécrables qu’entretiennent la France et l’Azerbaïdjan depuis plus d’un an. En effet, notre pays s’est rapproché militairement de l’Arménie, voisine et ennemie de Bakou, au grand dam de ce dernier.

Outre Emmanuel Macron, Olaf Scholz, chancelier d’Allemagne, sera absent, en raison d’une crise gouvernementale dans son pays. Le président brésilien Lula Da Silva a décliné, préférant se concentrer sur l’organisation du prochain G20, qui se déroulera au Brésil à la fin du mois. De même, le président américain Joe Biden ne devrait pas être présent, occupé à gérer la transition avec son successeur fraichement élu, Donald Trump.

Vers un retrait des États-Unis des accords de Paris ?