Marseille : la stèle en hommage aux victimes de la gare Saint-Charles vandalisée par un algérien

Le lundi 11 novembre 2024, un ressortissant algérien en situation irrégulière a été interpellé à Marseille, suspecté d’avoir vandalisé la stèle commémorative dédiée aux victimes de l’attentat de la gare Saint-Charles. Cette stèle, érigée en 2018, rend hommage aux deux jeunes femmes assassinées lors de l’attaque terroriste du 1er octobre 2017.

👉 Sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, la stèle en hommage à Mauranne et Laura, assassinées par un clandestin islamiste en 2017, a été attaquée et vandalisée par un homme de 46 ans qui a été interpellé. pic.twitter.com/0hiVa6gRen

— TVL (@tvlofficiel) November 12, 2024

Selon les informations rapportées par Valeurs actuelles, l’individu, SDF, a été appréhendé aux alentours de 19 heures par le Service Interdépartemental de Sécurisation des Transports en Commun (SISTC). Âgé de 43 ans et bien connu des services de police, il n’a pas tardé à avouer les faits en garde à vue, affirmant « détester la France ». Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour « dégradation par incendie et vol en réunion ».

Le vandalisme a eu lieu le matin du 11 novembre, jour de commémoration nationale. La plaque principale a disparu, le drapeau tricolore a été souillé et une partie du socle a été brûlée. Cet acte de profanation intervient dans un contexte où la mémoire des victimes du terrorisme est particulièrement sensible.

La stèle en hommage à Laura et Mauranne, victimes de l’attentat islamiste de la gare Saint-Charles à Marseille, vandalisée : la réaction de la mère de Laura pic.twitter.com/wCh1GPGqzc

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Marseille marquée par l’attentat tragique de la gare Saint-Charles

L’attentat de la gare Saint-Charles, survenu le 1ᵉʳ octobre 2017, avait été revendiqué par l’État islamique. Deux jeunes cousines, âgées de 20 et 21 ans, avaient été mortellement poignardées sur le parvis de la gare par un Tunisien de 29 ans, qui avait ensuite été abattu par les forces de l’ordre. 

S’attaquer à notre mémoire est un acte de lâcheté, une honte que je condamne avec la plus grande fermeté.

Dès qu’ils ont été alertés, les services de la Ville de @marseille se sont mobilisés, à ma demande, pour remplacer cette plaque mémorielle dans les plus brefs délais. https://t.co/Vrkxbiu4hP

— Benoît Payan (@BenoitPayan) November 11, 2024

Le maire de Marseille, Benoît Payan, a rapidement réagi en annonçant que les services de la Ville étaient mobilisés pour remplacer la plaque mémorielle « dans les plus brefs délais ». Un geste symbolique qui vise à réaffirmer l’importance de ce lieu de recueillement, et à souligner la volonté de ne pas laisser cet acte de vandalisme entacher la mémoire des victimes.

La communauté marseillaise, déjà éprouvée par l’attentat de 2017, exprime son indignation face à cette profanation. Des voix s’élèvent pour demander plus de vigilance et de solidarité, soulignant que le respect de ces lieux de mémoire n’est pas seulement un devoir, mais un impératif moral pour tous.

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