Enquêtes
Mathieu Bock-Côté revient sur l’enquête de Frontières
Dans l’émission de Christine Kelly sur CNews du 17 avril, l’éditorialiste et sociologue Mathieu Bock-Côté a félicité le travail de notre journaliste Pauline Condomines, infiltré dans le collectif de sans-papier du XXe arrondissement.
Ce 17 avril, l’éditorialiste québécois Mathieu Bock-Côté a consacré son édito de quatre minutes au travail de notre journaliste Pauline Condomines dans le Collectif de sans-papiers du XXe arrondissement (CSP20). Cette enquête est à retrouver dans son intégralité sur le site de Frontières et dans notre dernier magazine Infiltrée au cœur de l’extrême gauche.
Le premier point souligné par Mathieu Bock-Côté est que l’association « dispose d’argent public, ce qui n’est pas un détail ! Notre argent sert à financer cette association ». Il en vient ensuite au cœur de notre enquête, la manipulation de ces migrants par le CSP20 qui cherche à les utiliser pour servir son agenda idéologique.
Manipuler les migrants et l’argent des Français contre l’État
« L’association peut en aider un certain nombre, mais pas tous. Comment sélectionner ceux qui seront aidés ? Un fichier est mis en place pour transformer les migrants qui ont besoin d’aide en militants politiques pour la cause. Ensuite, si vous acceptez de faire du militantisme, de participer à telle manifestation, telle réunion, alors on favorisera votre dossier pour le faire avancer dans les rapports avec les autorités. » a tonné Mathieu Bock-Côté. Effectivement, durant son enquête, notre journaliste a notamment dû remplir un fichier Excel dans lequel étaient inscrits les noms des migrants, leur origine, leur statut, leur lieu de résidence, leur potentiel travail et surtout, le nombre de pointages en manifestation qu’ils avaient effectué.
L’affaire du financement du CSP20 n’a également pas manqué de faire réagir l’essayiste québécois qui a pointé le fait que « Il y a de l’argent public qui est mis là-dedans, c’est important de le savoir ! L’État finance des associations qui travaillent à déconstruire le pouvoir de l’État. Théoriquement, on pourrait dire qu’on est chez les fous ! » a ainsi ajouté Mathieu Bock-Côté. Ainsi, par ignorance ou par malveillance, l’État français travaille à sa propre destruction.
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