Politique
Tensions France-Algérie : la liste de ressortissants dangereux transmise à Alger
Ce vendredi 14 mars, Gautier Cruchaudet a publié un article dans Le Figaro intitulé « Algérie : une liste de plusieurs centaines de ressortissants ‘dangereux’ transmise par la France », mis à jour la même journée. Selon cet article, le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a transmis ce vendredi à Alger une liste comprenant plusieurs centaines de noms de ressortissants algériens résidant sur le territoire français, identifiés comme « dangereux » et devant être expulsés en priorité. Cette information, rapportée initialement par BFM TV et confirmée par une source proche du dossier au Figaro, émane du ministère de l’Intérieur, qui a répertorié ces individus en raison de leur menace pour l’ordre public. Les profils recensés présentent une « dangerosité variable », allant de condamnations pour des troubles à l’ordre public à des suspicions de liens avec le terrorisme ou une inscription au fichier des radicalisés.
Dès le début du mois de mars, Bruno Retailleau avait évoqué cette initiative lors d’une interview sur BFMTV-RMC, précisant que la liste concernait « plusieurs centaines de personnes » aux comportements jugés dangereux. « Ils n’ont pas tous la même dangerosité, mais ces gens-là, nous allons les présenter aux Algériens », avait-il déclaré. Cette diversité se reflète dans les cas mentionnés : certains individus sont impliqués dans des actions criminelles classiques, d’autres dans des troubles à l’ordre public, tandis qu’une partie est soupçonnée de radicalisation islamiste ou d’activités liées au terrorisme. Un exemple marquant est celui d’un homme mis en examen pour l’attentat de Mulhouse, survenu le 22 février dernier. Ce dernier démontre la complexité de certains profils, combinant radicalisation et pathologies psychiatriques. Bruno Retailleau a toutefois tenu à nuancer : « Il n’y a pas plusieurs centaines d’Algériens qui juxtaposeraient ces deux p
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1 commentaire
vert10
En 2017 , 2000 algériens avaient oubliés de repartir après le pèlerinage a la mecque. Les autorités saoudiennes ont fait le chantage aux visas . Du coup les 2000 algériens sont repartis en 2 semaines . Car l'algerie ne comprend que la force . Et elle ne pouvait pas se permettre de ne plus avoir de visas pour le pèlerinage. L'année suivante tout s'est bien passé.
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