Un migrant moldave sous OQTF arrêté après une série d’agressions sexuelles

Début octobre, trois femmes ont déposé plainte pour des agressions survenues dans le nord de Crosne. Le prévenu de 20 ans est arrivé de Moldavie en France en juillet dernier, illégalement.

D’après la seule partie civile présente à l’audience, le jeune homme aurait agressé d’autres femmes qui n’ont pas osé porter plainte, notamment une adolescente de 16 ans.

Une série d’agressions à répétition

La première agression s’est produite le 1er octobre, vers 6h30, lorsqu’une femme a été suivie puis touchée à la cuisse par le prévenu alors qu’elle se rendait à son travail : « J’ai fait un bond en avant et j’ai crié très fort. J’ai l’impression que ça l’a dissuadé, il s’est enfui. »

Une semaine plus tard, une autre femme a été attaquée en pleine rue, à 6h50, tandis qu’elle écoutait de la musique. Après avoir accéléré en sentant une présence suspecte, l’homme l’a rattrapée pour la toucher aux parties intimes. Elle a réussi à se défendre en lui écrasant une cigarette allumée sur la joue.

Le lendemain, à 6h40, une troisième victime a été agressée. Courant pour attraper son bus, elle a été arrêtée par l’agresseur qui lui a attrapé le poignet avant de lui claquer la fesse et de s’enfuir en ricanant.

Les forces de l’ordre ont réagi promptement : une surveillance a été mise en place sur le secteur dès le 10 octobre, à 6 heures du matin. L’agresseur a été pris en flagrant délit lorsqu’il a attaqué une policière en civil, lui touchant la poitrine et les fesses. Tentant de fuir, il a été immédiatement rattrapé.

Condamné pour quatre agressions sexuelles

Selon les informations du Parisien, lundi, le suspect, un jeune Moldave de 20 ans en situation irrégulière, a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal d’Évry-Courcouronnes. Il a été condamné à 15 mois de prison ferme pour quatre agressions sexuelles. Le tribunal a également prononcé une interdiction de séjour de cinq ans sur le territoire français. Une première obligation de quitter le territoire lui avait été signifiée avant le procès.

Malgré les témoignages concordants, le prévenu a nié l’ensemble des faits lors de son procès, même face aux preuves évidentes telles que la brûlure causée par la cigarette de l’une des victimes.

 

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