Stéphane Ravier condamné : « Il s’agit d’un procès politique ! »

Le sénateur Reconquête!, Stéphane Ravier, a récemment été condamné à six mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêt et un an d’inéligibilité pour avoir supposément favorisé l’embauche de son fils en tant qu’agent d’entretien des espaces verts. Au micro de Livre Noir, le fervent opposant politique à Marseille dénonce une condamnation « éminemment politique » orchestrée par une justice qu’il accuse de partialité.

Une condamnation contestée

Interrogé sur cette décision, le sénateur Stéphane Ravier exprime son scepticisme quant à l’intégrité du processus judiciaire. « C’est le parquet qui s’était saisi de l’affaire, donc Eric Dupont-Moretti, dont on ne connaît que trop bien sa haine du camp national et de Reconquête! en particulier. Il n’arrive même pas à la cacher quand on se croise au Sénat, physiquement il me rappelle à quel point il nous déteste. Il s’agit d’une condamnation éminemment politique » affirme-t-il. Selon Stéphane Ravier, l’écart entre les réquisitions de l’avocat général (cinq ans de prison avec sursis) et la condamnation effective (un an avec sursis) soulève des questions sur la motivation derrière cette peine.

Pour lui, cette condamnation est une tentative de la part de ses adversaires politiques de le discréditer en vue des prochaines élections municipales pour lesquelles il est donné sur le podium d’après un sondage de décembre dernier. « Il fallait me m’accrocher une casserole aux fesses aux vues de la situation marseillaise, de la gestion de cette ville par LR qui a ruiné cette ville, qui a ouvert les vannes de l’immigration, de l’endettement et de l’hyper fiscalité » ajoute-t-il.

La réponse de Stéphane Ravier

Malgré la condamnation, Stéphane Ravier annonce son intention de faire appel, insistant sur son innocence. « Accepter cette condamnation, ce serait reconnaître ma culpabilité, ce que je continue de contester. Il n’y a aucune preuve dans le dossier » déclare-t-il. Ravier est confiant quant à l’issue de l’appel, prévu dans 8 à 10 mois, et compte sur cette période pour laver son honneur et maintenir sa candidature pour les municipales.

Cette affaire met en lumière les tensions politiques à Marseille, où les enjeux électoraux exacerbent les rivalités. Pour Ravier, cette condamnation ne fait que renforcer sa détermination à lutter contre ce qu’il perçoit comme une tentative de l’écarter de la scène politique marseillaise. « C’est mon honneur avant le calcul électoral, et comme je suis convaincu que mon honneur sera lavé, je pourrai présenter ma candidature pour les municipales aux Marseillais.»

 

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