« De la police devant eux, toujours » : interpellation d’un individu prenant des photos devant la synagogue de Chevilly-Larue

Dans le contexte tendu du triste anniversaire du 7 Octobre, un incident survenu vendredi 4 octobre à la synagogue de Chevilly-Larue vient rappeler l’importance de ces mesures de sécurité.

Incident à la synagogue Beth Chalom

L’incident s’est déroulé en début d’après-midi, prés de la synagogue Beth Chalom, située au 20 rue de l’Adjudant-Chef Dericbourg. Les forces de l’ordre, présentes sur place pour assurer la sécurité des fidèles à la sortie du lieu de culte, ont remarqué un individu en train de prendre des photos de l’édifice. Interrogé sur ses motivations, l’homme a expliqué qu’il avait photographié les policiers en poste pour sécuriser la zone.

Toutefois, son comportement a rapidement éveillé les soupçons des forces de l’ordre.

En effet, l’individu a partagé les clichés sur le réseau social Snapchat, en y ajoutant la légende  « De la police devant eux, toujours », ce qui a conduit les policiers à craindre des intentions malveillantes. Après découverte de ces photos, l’individu a été interpellé et placé en garde à vue pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit ».

Contexte de sécurité renforcée devant les synagogues

Cet incident survient alors que la vigilance autour des synagogues est à son maximum en France. Le 7 octobre marque un anniversaire symbolique lié au pogrom perpétré par les groupes terroristes palestiniens en Israël, ce qui accentue la surveillance des lieux de culte juifs. Conformément à une note du ministère de l’Intérieur de nombreuses synagogues, écoles et centres communautaires juifs sont désormais protégés par un important dispositif de sécurité, incluant des patrouilles régulières de la police et de la gendarmerie.

Ce lundi 7 octobre, une cérémonie “en hommage aux victimes” et “en soutien aux otages encore retenus” se déroule au Dôme de Paris, avec la participation de 4 000 personnes attendues. Le Premier ministre Michel Barnier y est annoncé, tandis que le président Emmanuel Macron doit, en amont, rencontrer les familles des otages.

À lire aussi : Hommage en Israël : un an après l’attaque du 7 octobre, les cérémonies débutent