Société
Squat, drogue et violence : l’enfer des habitants d’une résidence à Marseillle
Depuis plus d’un an, une résidence sociale du centre-ville de Marseille, habitée par une trentaine de personnes, vit un véritable calvaire. Les résidents dénoncent des conditions de vie insupportables, avec l’intrusion régulière de toxicomanes et de délinquants qui ont transformé leur lieu de vie en un terrain de violence.
Ce qui était autrefois un lieu de vie tranquille à Marseille a été envahi par des squatteurs, principalement des toxicomanes, après une première intrusion il y a un an. Un habitant raconte comment, suite à la destruction de la porte d’entrée, l’immeuble est devenu accessible à tous, notamment des individus en quête de drogue. Au quotidien, il doit se frayer un chemin parmi des seringues et des déchets laissés dans les parties communes. Les scènes de consommation de drogue se multiplient, exposant les enfants et les autres résidents à des risques accrus.
Pour les familles résidant sur place, la situation est encore plus difficile à vivre. Les parents, inquiets pour leurs enfants, redoutent les dangers que représente cette insécurité constante. « Ce n’est pas seulement une question d’insalubrité, c’est une atteinte à notre quotidien et à notre équilibre mental », confie une mère de famille. Entre la peur de croiser des individus sous l’emprise de drogues et les tensions permanentes, certains envisagent de quitter la résidence, faute de pouvoir protéger leurs proches.
Outre les nuisances liées à la drogue, les habitants font face à une insécurité grandissante. Un habitant décrit des scènes de violence verbale et physique, des menaces à l’arme blanche et des agressions survenues à plusieurs reprises. L’atmosphère de la résidence est devenue de plus en plus toxique, au point que de nombreux commerçants du quartier ont dû fermer leurs magasins par crainte pour leur sécurité.
Des démarches administratives lentes et inefficaces à Marseille
Malgré plusieurs alertes envoyées au bailleur social, Adoma, et aux autorités locales, les solutions semblent tarder à se concrétiser. L’entreprise Adoma reconnaît la gravité de la situation et affirme avoir mis en place des mesures, comme la réparation des portes et l’installation d’un gardiennage. Toutefois, les habitants restent dans l’attente d’une véritable solution durable. D’après les informations du Figaro, un habitant, désespéré, avoue qu’il ne se sent plus chez lui et envisage même de quitter la résidence, un lieu devenu un véritable enfer à cause du squat et de la violence qui y règnent.
Alors que la situation continue de se détériorer, une réunion est prévue avec la Mairie de Marseille pour tenter de résoudre ce problème, mais pour de nombreux habitants, le traumatisme est déjà bien installé.
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