Gérald Darmanin annonce une justice ferme contre le narcobanditisme

Nommé au ministère de la Justice, Gérald Darmanin a pris ses fonctions lors d’une passation de pouvoir avec Didier Migaud. Il a souligné l’importance de cette nouvelle mission : « Une France sans justice ne peut fonctionner », a-t-il déclaré, justifiant sa prise de poste par « un devoir envers les institutions et les Français ».

Lors de son discours, il a affirmé vouloir se placer « aux côtés des victimes et de ceux qui les aident » et s’est engagé à répondre à une « soif de justice » qu’il perçoit au sein de la société. « Je mesure la responsabilité qui m’est confiée », débute Gérald Darmanin. « Il était de mon devoir d’accepter cette mission si difficile (…) Notre tâche est immense », poursuit-il.

Le narcobanditisme dans le viseur

Gérald Darmanin a évoqué une ligne politique axée sur la fermeté, annonçant l’envoi prochain d’instructions aux procureurs pour intensifier les poursuites contre les violences, le séparatisme islamique et, en priorité, le narcobanditisme. « La drogue pourrit tout », a-t-il insisté, faisant de cette problématique un pilier central de son action. Il a ajouté : « Dans les tout prochains jours, des procureurs recevront des instructions claires et fermes pour engager systématiquement des poursuites contre les violences, et notamment celles faites aux femmes et aux enfants, contre le séparatisme islamiste et le narcobanditisme. »

Une mission exigeante pour Gérald Darmanin

Il a également mis en avant la nécessité de travailler en étroite collaboration avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Gérald Darmanin a conclu son discours en mettant l’accent sur trois principes qui guideront son mandat : « détermination, célérité et fermeté ». Tout en affichant sa volonté de redonner « toute leur noblesse » aux métiers de la justice.