Société
Antibes : un quinquagénaire sauvagement agressé en se rendant au travail
Aux premières heures de la matinée du 12 décembre, un homme a été violemment pris à partie alors qu’il se rendait au travail, près de la gare d’Antibes (Alpes-Maritimes). Une enquête pour violences volontaires a été ouverte par le parquet de Grasse.
Un menuisier de 55 ans a été violemment agressé près de la gare d’Antibes alors qu’il se rendait au travail tôt le matin. L’incident s’est produit entre 5 h 50 et 6 h sur l’avenue Jules-Grec, selon le témoignage de la femme de la victime, relayé sur les réseaux sociaux et par un média local. Alors qu’il partait prendre son train, le menuisier aurait été pris à partie par trois jeunes hommes après un simple échange verbal consécutif à une bousculade. L’agression, d’une violence extrême, a laissé l’homme avec des blessures graves : des hématomes importants, des côtes fracturées, une atteinte pulmonaire et une blessure à l’œil nécessitant une opération.
Une photo partagée par sa conjointe montre son visage tuméfié et illustre la brutalité de l’attaque. Son message sur Facebook, en plus de dénoncer les faits, constitue un appel à témoins pour tenter d’identifier les agresseurs.
Une enquête entravée par le manque d’éléments
Malgré l’ouverture d’une enquête, les investigations progressent lentement. Les policiers d’Antibes, en charge du dossier, peinent à rassembler des preuves. Les caméras de vidéosurveillance de la zone sont en cours d’analyse, mais aucune image directe de l’agression n’a été retrouvée pour le moment. De plus, la SNCF n’a fourni aucune information supplémentaire.
D’après les informations du Figaro, l’état de santé du quinquagénaire a retardé son audition par les autorités, ce qui limite également les avancées. En l’absence d’interpellation et avec peu de témoignages, les enquêteurs comptent sur d’éventuels nouveaux éléments pour éclaircir les circonstances de cette rixe.
Cet événement tragique a suscité l’émoi dans la communauté locale, qui espère que justice sera rendue rapidement pour la victime et sa famille.
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