Sébastien Chenu : « L’UE semble découvrir que l’argent qu’elle déverse peut être détourné »

Quelle est votre réaction, et plus largement la réaction du RN quant aux événements qui se sont déroulés en Israël ? 

C’est tout d’abord une réaction d’effroi. Nous avons vu ces attentats islamistes vis-à-vis desquels nous n’étions pas du tout préparés. Les accords d’Abraham devaient permettre d’aller, entre autres, vers la création de deux États coexistants. Tout cela s’écroule avec ces attentats du Hamas qui font froid dans le dos. Il y a au moment où nous parlons huit citoyens français qui sont morts, il y a 1 200 victimes. C’est un 11 novembre, un Bataclan pour Israël.

Vous êtes vice-président du groupe d’amitié France-Israël. Pourquoi avoir choisi d’aller vers ce groupe ? 

Depuis que j’ai vingt ans, j’ai été de toutes les manifestations de soutien à Israël, puisqu’ils partagent avec nous un certain nombre de valeurs communes, la liberté et la démocratie notamment, dans une région où ce n’est pas si évident que cela. 

Israël, c’est aussi une résistance face à l’islamisme et je crois que c’est important de témoigner ce soutien. Aujourd’hui, je suis membre et vice-président de ce groupe d’amitié et avec une délégation du RN, nous étions présents à la manifestation qu’il y a eu à Paris en soutien d’Israël.

Je voudrais vous citer une phrase d’Arno Klarsfeld, « le RN est passé de l’extrême droite à la droite extrême et est rentré dans le champ républicain lors de cette crise ». Il a ajouté que le RN avait un passé trouble avec la communauté juive. Pour lui : « pour que la réconciliation avec les juifs soit totale, Marine Le Pen doit approuver officiellement la loi Gayssot et les propos de Jacques Chirac sur la responsabilité de la France ». Que souhaiteriez-vous lui répondre ? 

Je crois qu’il n’y a aucune ambiguïté, Marine Le Pen a déjà plusieurs fois expliqué ce qu’elle pensait de l’abomination de la Shoah. Elle a d