Immigration
86 000 Afghans en France : Retailleau évoque une partie de cette population « très islamisée »
Lors d’une audition au Sénat, Bruno Retailleau a fait des révélations inquiétantes, mettant en avant des préoccupations liées à l’islamisation d’une partie des ressortissants afghans. Il a également évoqué des accords migratoires en cours avec des pays d’Asie centrale pour mieux gérer ces enjeux sécuritaires et diplomatiques.
Lors d’une audition au Sénat ce mercredi 27 novembre, Bruno Retailleau a abordé la question de l’immigration, s’attardant particulièrement sur les ressortissants afghans présents en France. Le ministre de l’Intérieur a évoqué une partie de cette population comme « très islamisée », soulignant une « menace » potentielle. Toutefois, il a pris soin de préciser que tous les Afghans ne posaient pas de problème, qualifiant certains d’entre eux de « parfaitement inoffensifs ». Il a également indiqué qu’environ « 86 000 Afghans » résidaient actuellement sur le territoire français, soulignant l’ampleur de cette présence.
Auditionné au Sénat sur l’immigration, Bruno Retailleau affirme que certains Afghans sont “très islamisés” tandis que d’autres sont “parfaitement inoffensifs” pic.twitter.com/S63lpaqiOA
— BFMTV (@BFMTV) November 27, 2024
Une déclaration sensible sous les projecteurs
Un moment inattendu a marqué cette séance. En voulant appuyer ses propos, Bruno Retailleau a mentionné « l’un des derniers attentats qu’on a déjoué », suggérant l’implication possible d’un Afghan. Mais, ne réalisant pas immédiatement que la séance était filmée, il a été interrompu par un membre de son entourage. Prenant conscience de l’enregistrement vidéo de l’audition, le ministre a modéré ses déclarations en ajoutant : « Je ne peux pas en dire plus. C’est filmé. »
Bruno Retailleau a ensuite élargi la discussion pour aborder la nécessité d’accords diplomatiques avec les pays asiatiques, en raison de l’absence de représentation française en Afghanistan. Il a évoqué la récente signature d’un accord migratoire avec le Kazakhstan, un partenariat qualifié de « première » avec un pays d’Asie centrale.
Des accords migratoires avec l’Asie centrale
Le ministre a également révélé que des négociations étaient en cours avec d’autres nations d’Asie centrale, notamment l’Ouzbékistan et le Kirghizstan. Ces discussions visent à mettre en place des dispositifs pour gérer les flux migratoires et faire face aux défis posés par certaines populations qu’il décrit comme « radicalisées ».
Ces annonces témoignent des efforts du gouvernement pour renforcer la sécurité nationale tout en gérant les enjeux migratoires dans un contexte international tendu. Elles traduisent également la complexité de concilier les impératifs sécuritaires et les principes de coopération internationale.
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