Politique
Retraites : le RN isolé dans sa bataille pour l’abrogation
Jeudi prochain, les parlementaires devront à nouveau se prononcer sur l’abrogation de la réforme des retraites. Mais déjà, l’alliance du bloc central et l’extrême gauche ont vidé le texte de toute substance.
Une réforme des retraites sans âge de départ légal ni annuités de cotisation
Le texte initial, qui visait à ramener l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans et à rétablir 42 annuités de cotisation pour une retraite à taux plein, a été vidé de sa substance. Les députés de la coalition gouvernementale ont rejeté tout l’enjeu de la loi en bloc, laissant le projet sans intérêt. Au final, il ne reste que des éléments complètements dérisoires, notamment une demande de rapport au gouvernement. Le Nouveau Front populaire, lui, s’est majoritairement abstenu, à l’exception de Yannick Monnet (Gauche démocrate et républicaine) qui a voté pour. Ce que le rapporteur n’a pas manqué de soulever :
❌ En commission des Affaires sociales, les députés du NFP ont tenté, avec la macronie, de saboter notre proposition d’abroger la réforme des retraites.
🔴 Une nouvelle tartufferie sectaire que nous ne manquerons pas de rappeler à leurs électeurs et à l’ensemble des Français. pic.twitter.com/CXB3s5vtKc
— Thomas Ménagé (@Thomas_Mng) October 23, 2024
Dans les rangs du RN, l’indignation est palpable. Pour Thomas Ménagé, député RN et rapporteur du texte, cette absence de soutien est une trahison des promesses de campagne : « C’est l’escroquerie de la gauche qui a fait sa campagne sur l’abrogation. Ils ont fait le tour des plateaux et des marchés et ils ont préféré s’abstenir. Ils n’ont pas participé au vote, à l’exception des communistes ».
La proposition pourrait être rejetée au bureau de l’Assemblée
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