Politique
Manuel Valls : un retour en politique après des échecs successifs
Manuel Valls, l’ex-Premier ministre de 62 ans, fait son grand retour en politique en étant nommé ministre des Outre-mer, lundi 23 décembre, dans le gouvernement de François Bayrou. Un poste de ministre d’État qu’il obtient après plusieurs années marquées par une série d’échecs électoraux et une aventure espagnole infructueuse.
Depuis sa démission de Matignon en 2016, la carrière de Manuel Valls a été marquée par une succession d’échecs. Après avoir quitté son poste de Premier ministre sous François Hollande, il tente de retrouver sa place en politique, mais ses ambitions se heurtent rapidement à des déconvenues. En 2017, il se présente aux législatives en France sous la bannière de La République en Marche (LREM), mais est éliminé dès le premier tour dans la cinquième circonscription des Français de l’étranger.
Son échec le plus marquant survient en 2019, lorsqu’il quitte tous ses mandats en France pour se lancer dans la course à la mairie de Barcelone, sa ville natale. Après avoir été député de l’Essonne et occupé plusieurs postes ministériels, Manuel Valls choisit de se présenter aux municipales de Barcelone sous la bannière du parti anti-indépendantiste Ciudadanos. Il échoue cependant, n’obtenant que 13,2 % des voix et se classant quatrième. Face à ce revers, il met fin à son aventure espagnole en démissionnant de son poste de conseiller municipal en août 2021.
Retour sur la scène politique : une nomination controversée
Ce lundi, Manuel Valls fait son grand retour en politique en étant nommé ministre des Outre-mer par François Bayrou. Cette nomination surprenante et controversée survient après plusieurs échecs électoraux et une période d’absence de la scène politique française, notamment suite à sa démission de ses mandats en Espagne. Il hérite d’un portefeuille complexe, avec des dossiers sensibles comme la gestion des conséquences du cyclone Chido à Mayotte et les tensions sociales en Nouvelle-Calédonie. Cependant, cette nouvelle responsabilité semble loin d’effacer les déconvenues passées de l’ex-Premier ministre. Plutôt que de marquer un renouveau, cette nomination fait douter de sa capacité à relever ces défis, au vu de ses échecs successifs et de son départ en Espagne après ses tentatives ratées en politique.
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