[Edito] Une alliance des fossoyeurs pour un « nouveau départ »

À l’Outre-mer, place à Manuel Valls, ancien Premier ministre de l’ère Hollande et ancien ministre de l’Intérieur qui, rappelons-le, a déjà réussi l’exploit d’être moins populaire qu’une taxe écologique. L’homme sous qui nous avons eu le plus d’attentats terroristes, l’homme qui a tout raté, même ses carrières politiques à l’étranger. En quoi ses talents vont-ils soudainement se révéler en tant que ministre des Outre-mer ? Mystère.

Quant à l’Éducation nationale, on pourrait presque saluer la logique. Qui mieux que l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne pour poursuivre l’œuvre amorphe de ses prédécesseurs, tout en donnant des cours magistraux d’ennui ?

Ne manquaient plus qu’Agnès Pannier-Runacher à l’industrie et François Rebsamen, le revenant socialiste, pour parfaire le tableau. L’audace, ici, c’est d’oser présenter un gouvernement de gens qui ont autant tout raté, au moins nous savons que rien de bon ne pourra en sortir, on ne nous ment pas sur la marchandise.

Justice et Intérieur : la droite sur le banc d’essai

Mais que dire du « cœur » sécuritaire de ce gouvernement ? Avec Gérald Darmanin à la Justice et Bruno Retailleau à l’Intérieur, nous avons un tandem censé éclipser toutes les critiques. Le couple le plus à droite que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, mais ce n’est pas un exploit tant la barre était basse.

Alors, si après cela l’insécurité prospère encore, l’immigration ne baisse pas et que les OQTF ne sont pas exécutés, ce ne sera pas seulement la fin de la crédibilité de la droite LR. Ce sera l’aveu d’impuissance suprême : le moment où l’on admet que, à droite comme à gauche, tout le monde patauge dans la même médiocrité.

Xavier Bertrand : la seule consolation

Conclusion : l’union des responsables… et des coupables

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