Immigration
Brest : un Algérien maintenu en France malgré 20 condamnations et 4 OQTF
Un Algérien de 31 ans a comparu le 20 décembre devant le tribunal de Brest pour séjour irrégulier et recel. Déjà condamné une vingtaine de fois, il fait l’objet de plusieurs obligations de quitter le territoire français.
Ce vendredi 20 décembre, un Algérien de 31 ans comparaissait devant la chambre correctionnelle de Brest, étant accusé d’être en situation irrégulière en France et d’avoir recelé un téléphone volé. Selon des informations du Télégramme, l’individu compte un casier judicaire d’une vingtaine de condamnations et, est sous le coup de plusieurs OQTF.
L’Algérien interpellé avec un téléphone volé
Le 4 novembre dernier, le trentenaire avait été interpellé en possession d’un téléphone portable volé dans un tramway. Placé en détention provisoire, il était également visé par près de quatre obligations de quitter le territoire français (OQTF). L’homme a affirmé que le smartphone lui avait été prêté par une amie de sa compagne. Cette dernière a confirmé cette version. Mais étant donné que les enquêteurs ne l’ont pas interrogé dans le cadre de la procédure, cela a été jugé comme insuffisant pour le retenir en la faveur du justiciable.
Relaxé pour le recel, condamné pour séjour irrégulier
Face à un manque de preuves concluantes, le tribunal a décidé de relaxer l’Algérien pour l’accusation de recel. Cependant, son statut administratif a pesé dans le verdict global. De nationalité algérienne et déjà condamné vingt fois, principalement pour des vols, l’accusé a été jugé coupable de séjour irrégulier et condamné à une peine de quatre mois de prison ferme, assortie d’un maintien en détention.
Une interdiction de territoire pour trois ans
Par ailleurs, une interdiction de revenir sur le territoire français durant trois ans lui a été imposée. Ce dossier illustre la ces situations régulières où se croisent infractions pénales et irrégularités administratives, tout en soulignant les défis liés à l’établissement de faits clairs lorsque les preuves sont insuffisantes.
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