Politique
Gérald Darmanin annonce le lancement d’un nouveau mouvement politique « Populaires »
Gérald Darmanin a annoncé, ce dimanche 29 septembre, le lancement d’un nouveau mouvement politique « Populaires », lors de sa rentrée politique à Tourcoing.
Gérald Darmanin, tel un sauveur, a annoncé le lancement de son nouveau parti politique nommé « Populaires ». La raison ? « Personne ne peut accepter le naufrage démocratique d’une France populaire qui se jette dans les bras de la démagogie communautaire des extrêmes qui nous divisent, laissant le petit blanc voter pour Le Pen et le petit beur voter pour Gaza », a-t-il déclaré.
C’est depuis Tourcoing, où il est maire depuis plusieurs années, qu’il a évoqué une « rupture » entre le bloc central et les « personnes modestes, les Français populaires ». « Cette rupture sociologique doit nous interpeller profondément », a-t-il dit.
Gérald Darmanin souhaite « penser à la classe populaire »…
L’ancien ministre de l’Intérieur lance un nouveau parti de centre « pour plus penser à la France populaire ». Il estime que « le bloc central que nous représentons est en rupture avec les personnes modestes, les Français populaires, les travailleurs ».
« Nous ne pouvons pas laisser les choses dans l’état, laisser la classe populaire nous ignorer et nous-mêmes ignorer la classe populaire ».
Trois anciens Premiers ministres, Élisabeth Borne, Gabriel Attal et Édouard Philippe, étaient présents, avec un rapprochement notable entre Gérald Darmanin et Édouard Philippe. À noter qu’Édouard Philippe avait annoncé le 3 septembre qu’il serait candidat à la prochaine élection présidentielle : la décision de l’ancien ministre de l’Intérieur de lancer un mouvement politique moins d’un mois plus tard n’est bien entendue pas due au hasard. Par cette manœuvre, Gérald Darmanin cherche peut-être à court-circuiter son ancien employeur Emmanuel Macron dans le but de lui forcer la main pour sa succession.
…et s’oppose aux impôts
Lors de son intervention, Gérald Darmanin a également proposé à Michel Barnier et à son nouveau gouvernement d’instaurer rapidement un versement unique des aides sociales. Selon lui, grâce au système de prélèvement à la source, il serait possible de regrouper en un seul versement l’ensemble des aides sociales auxquelles une personne est éligible, tout en les plafonnant à 75 % du SMIC, afin que le fait de ne pas travailler ne soit jamais plus avantageux que l’effort fourni par ceux qui travaillent.
Désormais revenu à l’Assemblée nationale, l’ancien ministre de l’Intérieur a salué le début du gouvernement Barnier, tout en affirmant qu’il ne soutiendrait pas une politique d’augmentation des impôts, ce qui, selon lui, « découragerait l’initiative, créerait du chômage et manquerait de respect au travail ». Il a par ailleurs souligné que « l’argent des plus fortunés doit être investi dans la création d’emplois et non dans les caisses publiques ». De leur côté, 27 députés du groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR) ont exprimé leur désaccord face à toute hausse d’impôts dans une tribune publiée dans La Tribune.
À lire aussi : « Bruno Retailleau a ringardisé Gérald Darmanin » : l’édito d’Erik Tegnér
Aucun commentaire
Loading