Politique
Les confidences d’Éric Zemmour
Faut-il encore présenter Éric Zemmour ? Présent sur les plateaux de télévision depuis quinze ans, candidat très médiatique à l’élection présidentielle de 2022, il semblait avoir déjà tout raconté. Pour Livre Noir, nous l’avons rencontré afin de vérifier s’il avait déjà dit son dernier mot.
Dans un bel appartement parisien, de vastes fenêtres laissent de clairs rayons de soleil caresser un buste de Napoléon. Un ? Non, j’en vois trois, sans compter une copie du Sacre de Napoléon de Jacques-Louis David et une carte de l’Europe en 1810, année où l’Empire fut à son apogée. Une grande bibliothèque couvre un mur entier du salon : elle est remplie de classiques, de quoi rendre fou un amoureux de littérature ou d’histoire. Nous sommes chez Éric Zemmour. L’accueil est simple, sans trop de formalités. Dès la fin de notre séance photos, le président du parti Reconquête! se détend, enfile un polo, et nous commençons notre entretien.
« Je suis d’attaque pour l’année », entame-t-il. Immédiatement, il embraye sur les élections européennes, et nous explique tous les ressorts du Parlement européen. Entrée en matière directe : « ça me met en jambes ! » explique-t-il. Pour lui, malgré son passage du journalisme à la politique au plus haut niveau, rien n’a changé. Il nous dit avoir beaucoup appris – notamment en tant qu’orateur – mais être toujours le même. Dans le fond, à l’en croire, les gens ne changent pas : issu d’un milieu populaire, il était toujours, jusqu’à être placé sous protection policière, au contact de la population, du moins parisienne.
Au fond, il est toujours cet homme cultivé et passionné, débatteur accompli que tous connaissaient chez Laurent Ruquier ou sur le plateau de CNews. « Ma mère était régulièrement convoquée parce que j’étais insolent. Je n’ai pas beaucoup changé… » (Sourire) En préparant cet entretien en tête-à-tête, nous avons tenté de lui faire quitter le sujet de la politique. Pourtant, il ne peut s’empêcher d’y revenir. Ses premiers souvenirs sur le sujet remontent à mai 68, alors qu
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