Mulhouse : plainte déposée après l’installation d’une fausse stèle à la nécropole nationale

L’antenne locale de l’Action française a suscité la controverse en déposant une stèle portant l’inscription « Aux enfants de France morts de l’immigration » à la nécropole nationale de Mulhouse, où reposent des soldats des Première et Seconde Guerres mondiales. Si certains y voient une démarche provocatrice, pour l’« AF » il s’agit d’un rappel nécessaire des conséquences dramatiques de l’immigration incontrôlée, un sujet que la gauche refuse d’aborder de manière franche.

Sur les réseaux sociaux, le groupe royaliste a partagé des photos de deux plaques commémoratives fixées sur des palettes, un geste symbolique dénonçant une réalité tragique, qui n’a pas manqué de faire réagir les élus locaux.

Une indignation prévisible de la gauche

Le groupe d’opposition municipal « Mulhouse Cause Commune », fidèle à son positionnement, n’a pas tardé à condamner cette initiative, qualifiée de « mise en scène des plus répugnantes ». Dans un communiqué, ils ont appelé la mairie à porter plainte, soulignant une nouvelle fois leur volonté de faire taire toute voix dissonante qui remet en cause leur vision de l’immigration. « Il est grand temps d’ériger les digues nécessaires face à la montée du racisme et de la droite nationale », ont-ils insisté, évitant soigneusement d’aborder le fond du débat que soulève cette action.

Poursuites judiciaires réclamées par un député LFI

Emmanuel Fernandes, député LFI du Bas-Rhin, a également réagi en déposant une plainte pour « profanation de monuments édifiés à la mémoire des morts », une accusation qui semble disproportionnée face à un geste avant tout symbolique. Le député a rappelé que des soldats issus de l’Armée d’Afrique reposent dans cette nécropole, accusant l’Action française d’attenter à leur mémoire.

Un débat nécessaire sur les réalités de l’immigration

Cette initiative de l’Action française, bien qu’elle ait choqué la gauche, relance un débat important sur les conséquences de l’immigration et le silence autour de ces questions. Face à une gauche qui se drape dans l’indignation, les royalistes mettent en lumière une réalité qui mérite d’être abordée. Alors que des poursuites judiciaires pourraient être engagées, l’affaire souligne une fois de plus les tensions autour de ces questions cruciales pour l’avenir de la société française.

À lire aussi : Indonésie : un père vend son bébé âgé de 11 mois pour 900 euros