Société
Marguerite Stern et Dora Moutot demandent la dissolution des groupes transactivistes Paris-Luttes info et Assemblée Antifasciste Paname
À la suite de la publication d’un communiqué de deux groupes antifascistes justifiant leur appel et leur recours à la violence contre les essayistes Marguerite Stern et Dora Moutot, celles-ci demandent la dissolution de ces groupes.
Elles tapent du poing sur la table face à la violence des militants antifas et trans. Mercredi 16 octobre, les essayiste Marguerite Stern et Dora Moutot ont annoncé avoir saisi la justice et demandé la dissolution de deux groupes antifascistes violents au ministère de l’Intérieur. En effet, le site Paris-Luttes.info et le groupe Assemblée Antifasciste Paname ont revendiqué ouvertement être à l’origine des violences ayant visé à plusieurs reprises les deux coauteurs de Transmania (Magnus, 2024).
Dans un post publié sur X/Twitter, Marguerite Stern a annoncé que : « Dans un contexte de violences pour l’instant impunies, et renouvelées : • Nous déposons plainte à l’encontre des auteurs du texte publié sur Paris luttes info ; • Nous adressons au Ministère de l’Intérieur une demande de dissolution des groupes « Paris luttes info » et « Assemblée Antifasciste Paname ». »
Les deux groupes sont des groupements de fait.
« Nous sommes violentes et dangereuses »
Dans un texte fleuve, les deux collectifs d’ultra gauche revendiquaient fièrement leur violence : « Nous sommes violentes et dangereuses car ce monde est violent et dangereux » se justifie les militants antifascistes trans. Ces activistes, dont certains sont fichés S, s’étaient ainsi réunis en masse, une soixantaine, pour perturber une séance de dédicace des deux essayistes à Paris le 5 octobre dernier. Les militants avaient été interpellés par la police, certains étant armés de couteaux, de matraques télescopiques, de fumigènes, de mortier, et même d’explosifs.
À la suite de la publication du communiqué des antifascistes justifiant leur appel et leur recours à la violence, les avocats des deux femmes ont donc décidé de hausser le ton, par un nouveau dépôt de plainte, et donc, une demande de dissolution de ces groupes à la place Beauvau.
À lire : Marguerite Stern et Dora Moutot face aux menaces de morts d’un collectif antifa queer
Aucun commentaire
Loading