Société
Marguerite Stern et Dora Moutot face aux menaces de morts d’un collectif antifa queer
Le 5 octobre 2024, l’opération de l’AG Antifa Paname contre les auteurs Marguerite Stern et Dora Moutot a dégénéré, entraînant l’arrestation de 63 personnes. Alors que les antifas revendiquent une résistance violente, les propos de Marguerite Stern, qui évoque une peur palpable, soulignent les dangers d’une escalade des tensions qui pourrait dégénérer.
Le 5 octobre 2024, une opération orchestrée par l’AG Antifa Paname a visé la séance de dédicaces de Marguerite Stern et Dora Moutot, entraînant un déploiement massif des forces de l’ordre et l’arrestation de 63 personnes. Ce qui aurait pu n’être qu’une simple protestation s’est rapidement transformé en un affrontement marqué par des accusations de possession d’armes et d’explosifs.
La victimisation à l’honneur
Ces manifestants rejettent une approche modérée, arguant qu’un changement radical est nécessaire pour mettre fin à la violence transphobe. Leur slogan « Nous sommes violentes et dangereuses car ce monde est violent et dangereux » souligne une justification alarmante de la violence. Pour elles, la lutte contre le patriarcat et la transphobie exige non seulement une intensification de l’engagement, mais également des actions qui franchissent les limites de la légalité et de la moralité.
« Elles désirent notre mort, et nous désirons la leur. »
C’est clair, ils disent qu’il veulent nous tuer.
J’ai peur.https://t.co/ebcISIZF6G— Marguerite Stern (@Margueritestern) October 16, 2024
Un avenir incertain
Pour Marguerite Stern et Dora Moutot, cette peur est un état d’urgence. Elles sont traquées par une menace omniprésente, et cette perception de danger influe sur leurs décisions et leur engagement militant. Il est inquiétant de voir que ces manifestations ne sont pas isolées.
L’escalade des tensions des antifas envers les écrivaines révèle une situation urgente et dramatique. Marguerite Stern, exprimant sa peur face à cette situation, déclare : « C’est clair, ils disent qu’ils veulent nous tuer ».
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1 commentaire
patrick.jobart
Il serait peut être temps d’arrêter de qualifier ces gens d’antifascistes. Ils sont précisément ce qu’ils prétendent combattre.
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