Société
« Israël is Forever » : haro sur un gala de soutien à Israël
Le gala « Israël is Forever », prévu le 13 novembre à Paris, suscite une vive polémique en raison des personnalités controversées invités, en particulier l’avocate franco-israélienne, Nili Kupfer-Naouri et le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich. Plusieurs associations et partis d’extrême-gauche réclament son annulation.
Le 13 novembre, un gala intitulé « Israël is Forever » organisé à Paris fait l’objet d’une vive controverse, attirant l’attention des associations et des partis d’extrême-gauche. Présenté comme une soirée de soutien à l’état hébreu, l’événement suscite des diatribes en raison des personnalités invitées. « Israël is Forever » se veut une « mobilisation des forces francophones sionistes » en appui à l’histoire et à la puissance de l’État d’Israël. À 260 euros la place, le rassemblement est dirigé par Nili Kupfer-Naouri, avocate franco-israélienne au cœur de multiples controverses. Accusée par la Ligue des droits de l’Homme d’apologie de crimes de guerre, elle avait, en mai dernier, suggéré qu’il « ne restait plus rien de Gaza » et évoqué la possibilité d’y implanter une réinstallation juive.
La présence du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, en tant qu’invité d’honneur, a également renforcé la polémique. Défenseur de l’implantation des communautés hébraïques en Cisjordanie et opposé au cessez-le-feu dans le conflit Israël-Hamas, l’homme politique incarne ce que la gauche décrit comme « le sionisme religieux le plus fanatique ». Cette figure controversée suscite l’indignation parmi les associations, syndicats et partis d’extrême-gauche, qui dénoncent sa présence comme un soutien à des politiques qu’ils considèrent comme extrémistes et radicales.
Les demandes d’annulation et la réaction des autorités
Plusieurs organisations, dont France Palestine Solidarité, la LDH, la FIDH, la CGT, la FSU et Solidaires, ont exprimé leur opposition à cet événement en demandant son interdiction. Dans un communiqué commun diffusé le 7 novembre, elles ont qualifié cet évènement de « gala de la haine et de la honte ». Cependant, malgré ces appels à l’annulation, les autorités françaises n’ont pas réagi favorablement à ces demandes. Le préfet de police, Laurent Nuñez, a confirmé que l’événement avait reçu l’approbation des autorités et qu’il serait maintenu, avec des mesures de sécurité renforcées pour éviter un quelconque débordement.
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