Société
Georges Fenech : « Notre civilisation est en danger »
Georges Fenech, magistrat et ancien député, revient à travers le drame de Crépol sur les dangers qu’encourt notre civilisation devant la montée de la criminalité étrangère et le laxisme de notre justice.
[entretien]
Vous avez développé le concept de non-assistance à civilisation en danger dans votre précédent ouvrage, peut-il s’appliquer au meurtre de Thomas ?
Notre civilisation est en danger du fait du multiculturalisme et du communautarisme qui s’installent de manière flagrante. On ne peut plus nier ce danger qui menace certaines villes et certains quartiers.
La notion de vivre-ensemble, invoquée à tout bout de champ, traduit déjà un phénomène de réalité séparatiste. Dire que l’on va vivre ensemble, c’est sous-entendre que l’on n’est pas les mêmes. Cela veut dire qu’il faut s’accommoder de l’autre et tolérer l’autre, alors que nous ne devrions faire qu’un seul peuple, une seule nation, une seule culture.
La délinquance, la criminalité et la violence venues d’autres rives ont été trop longtemps niées. Nous n’étions pas confrontés à une violence de cette ampleur il y a encore quelques années. Depuis, il y a eu le meurtre de la petite Lola, les règlements de compte à la kalachnikov, etc.
L’affaire Thomas, du malheureux Thomas mortellement blessé d’un coup de couteau, est la démonstration de cette dérive qui nous vient d’ailleurs. Il y a un risque de confrontation qu’il ne faut pas nier. Il y a aussi un étrange concours de circonstances : Gérard Collomb, récemment décédé, avait lancé cette formule prémonitoire lors de la passation de pouvoir place Beauvau : « Aujourd’hui on vit côte-à côte, je crains que demain, on vive face-à-face ». Nous y sommes !
Quelle responsabilité peut avoir la justice de notre pays dans le drame de Crépol ? Quelle responsabilité peut avoir la justice de notre pays dans le drame de Crépol ?
La justice porte une très lourde responsabilité dans cette descente aux enfers que j’ai observée depuis quatre décennies. Si vous prenez le cas de Crépol, on apprend par le casier judi
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite, profitez de nos offres sans engagement !
Aucun commentaire
Loading