Bruno Retailleau prêt « à mener une véritable guerre » contre le « narco-terrorisme »

Lors de son discours, Retailleau a affirmé : « nous avons à faire aujourd’hui à une guerre contre le narcotrafic ». Ces mots forts soulignent l’importance de la situation actuelle, marquée par une montée inquiétante des violences liées au trafic de stupéfiants.

Le ministre a illustré son propos en faisant référence à des événements récents survenus à Cavaillon, dans le Vaucluse. Dans la nuit du 8 au 9 octobre, plusieurs véhicules de police stationnés devant le commissariat de la ville ont été incendiés. Cette représaille est survenue après une série d’opérations policières dans la cité du Dr Ayme, visant à démanteler des réseaux de stupéfiants. Ces interventions, menées avec le soutien de policiers d’Avignon et de Paris, ont permis la saisie de 6 kg de drogue, d’armes et l’interpellation de 11 individus.

Retailleau face à l’escalade de violences liées au narcotrafic à Cavaillon

Bruno Retailleau a exprimé sa fermeté face à cette escalade de violence, en affirmant avoir immédiatement contacté le maire de Cavaillon. Il a ajouté : « aussitôt, j’ai prépositionné la CRS81 pour tenir la zone », avant de marteler que l’État ne se laisserait pas intimider, réaffirmant la détermination des autorités : « nous rendrons coups pour coups ». Le ministre a également fait un parallèle avec la lutte antiterroriste menée pendant une décennie, déclarant qu’il fallait dorénavant appliquer la même stratégie face au « narco-terrorisme ».

“Comme vous, comme beaucoup d’autres, je pense que nous avons affaire aujourd’hui à une guerre contre le narcotrafic”, affirme @BrunoRetailleau.
“Nous rendrons coup pour coup.”#DirectAN #QAG pic.twitter.com/88kiiUJuDg

— LCP (@LCP) October 15, 2024

Cette intervention de Retailleau rappelle l’échec de l’opération « Place nette » menée par Gérald Darmanin en 2023, qui visait à éradiquer les réseaux de drogue dans plusieurs villes françaises. Malgré l’ampleur des moyens déployés, les résultats se sont avérés en deçà des attentes, les trafiquants ayant rapidement repris leurs activités après la fin des opérations.

 

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