Éric Zemmour à Gréoux-les-Bains : le PCF monte au créneau

Le Parti communiste français (PCF) a indiqué s’opposer fermement au meeting d’Éric Zemmour prévu à Gréoux-les-Bains. Dans un contexte de tensions politiques et judiciaires, le PCF tire la sonnette d’alarme, craignant des débordements. Léon Deffontaines, porte-parole du parti, met en avant les risques potentiels associés à cet événement.

Selon lui, autoriser un tel rassemblement, c’est prendre le risque de voir surgir des violences, notamment de la part de groupes d’extrême droite. Il a rappelé, à cet égard, les incidents qui ont émaillé le meeting de Villepinte en 2021, perturbé par des militants de SOS Racisme. Pour le PCF, la question n’est visiblement pas celle de la liberté d’expression, mais celle de la sécurité publique. Pour autant, la manœuvre s’apparente plus à une traditionnelle forme d’intolérance de la gauche qu’à une véritable crainte de débordements. Rappelons que lors de l’université d’été de Reconquête! de septembre dernier, aucune violence n’avait été signalée.

Éric Zemmour : entre polémiques et vie politique

Le contexte dans lequel s’inscrit ce meeting de rentrée est particulièrement tendu. La Cour de cassation a récemment annulé la relaxe d’Éric Zemmour pour ses propos sur le maréchal Pétain. La décision judiciaire a renforcé les inquiétudes du PCF quant à la venue de l’ancien candidat à Gréoux-les-Bains.

Pour arriver à ses fins, le PCF n’a pas hésité à solliciter le ministère de l’Intérieur. Le parti Reconquête! est fréquemment habitué à des tentatives d’annulation de ses meetings et de ses réunions publiques de la part de ses opposants, visiblement fâchés avec la liberté d’expression. Ils ont pu maintenir à chaque fois, ou presque, leurs événements.

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