UNRWA : Israël résilie son accord avec l’agence des réfugiés palestiniens

Israël a annoncé officiellement la résiliation de son accord avec l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). L’office d’aides humanitaires a exprimé des inquiétudes concernant l’interdiction récemment imposée par l’état hébreu, affirmant que cette mesure pourrait entraîner « l’effondrement » du système d’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Cette décision, votée par le Parlement israélien, s’inscrit dans un contexte où l’Unrwa est accusée de ne pas remplir efficacement sa mission de protection des civils.

Jonathan Fowler, porte-parole de l’agence d’aides humanitaires, a déclaré à l’AFP : « Si cette loi est mise en œuvre, elle risque de provoquer l’effondrement de l’opération humanitaire internationale dans la bande de Gaza, opération dont l’Unrwa est la colonne vertébrale. » Cette déclaration survient alors que l’agence est souvent soupçonnée d’avoir des liens avec des groupes extrémistes, en particulier le Hamas. Israël Katz, ministre des Affaires étrangères israélien, a affirmé que « l’Unrwa fait partie du problème, non de la solution. »

Israël et Unrwa : mesures pour la sécurité de l’état hébreu

Le Parlement israélien a adopté cette loi avec une large majorité, citant l’urgence d’agir face aux menaces perçues du Hamas, qui utilise le territoire de Gaza pour mener des attaques contre Israël. Bien que l’Unrwa représente environ 13 % de l’aide humanitaire à Gaza, des questions se posent quant à l’efficacité de cette assistance. Israël Katz a tenté d’apaiser les craintes internationales en déclarant : « L’État hébreu continuera de faciliter l’aide, mais sans compromettre la sécurité israélienne. »

Parallèlement, la situation en Palestine est marquée par des tensions intercommunautaires croissantes, souvent exacerbées par des décisions des dirigeants palestiniens. L’Iran continue d’exercer une pression sur Israël, tandis que le Hezbollah libanais revendique des attaques, indiquant un climat de violence persistant dans la région. Les répercussions de ces décisions sur la sécurité et l’aide humanitaire dans la région demeurent à suivre de près.

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