International
Attaque djihadiste au Burkina Faso : 53 morts
Dans une atmosphère déjà tendue, le Burkina Faso a subi une nouvelle attaque d’une violence de groupes jihadistes. Au total, 53 militaires et supplétifs ont été tués dans le nord du pays.
Dans la matinée du lundi 4 septembre 2023, la tranquillité de la région du Nord du Burkina Faso a été brutalement interrompue. À Koumbri, une localité située dans la province du Yatenga, des djihadistes ont lancé une attaque. Les forces attaquées étaient du 12e régiment d’infanterie commando burkinabé, basées à Ouahigouya. Cette offensive, qualifiée “d’audacieuse” par l’état-major général des armées, avait pour objectif de sécuriser la localité et ses environs, une zone sous le contrôle des groupes terroristes depuis plus de deux ans. Les populations déplacées devaient enfin retrouver leur foyer.
Le bilan est lourd. Cinquante-trois combattants, dont dix-sept militaires et trente-six Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), ont perdu la vie. Cette attaque s’ajoute à une liste déjà longue qui minent le pays depuis 2015. Les violences djihadistes ont déjà causé plus de 16 000 morts, tant civils que militaires, et plus de deux millions de déplacés, selon les données de l’ONG Acled.
Burkina Faso: 53 soldats et supplétifs de l’armée tués dans une nouvelle attaque https://t.co/QgSj4wxV7F @RTBFinfo pic.twitter.com/4WxMyk9SvD
— L’important (@Limportant_fr) September 6, 2023
Une nation en quête de stabilité
En réponse à cette attaque, l’armée burkinabé a lancé des opérations de riposte. Le but étant de neutraliser plusieurs assaillants en détruisant leur matériel de combat. Les opérations ont pour but de mettre hors d’état de nuire les éléments terroristes en fuite. Cette nouvelle attaque a été condamnée par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Sur le plan international, le Burkina Faso, dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré depuis un coup d’État en septembre 2022, cherche activement de nouveaux partenaires en matière de défense. Récemment, des discussions ont eu lieu avec des représentants russes et iraniens. Ces discussions peuvent être le signe d’une nouvelle orientation de la politique extérieure du pays. Dans ce contexte de bouleversements et de défis sécuritaires, la nation aspire à retrouver une stabilité tant attendue.
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