Immigration
Thomas : mort de la main des racailles
Pendant la nuit du 18 au 19 novembre, des individus issus d’une cité des alentours ont fait irruption dans la salle des fêtes du petit village de Crépol, situé dans la Drôme ( 600 habitants) faisant un mort et plusieurs blessés.
Alors que la fête du village de Crépol avait rassemblé autour de 300 jeunes des villages, une horde de racailles issues d’une cité a violemment attaqué de nombreuses personnes à l’aide d’armes blanches. Un adolescent âgé de 16 ans prénommé Thomas a perdu la vie, et deux autres jeunes se trouvent actuellement dans un état critique, nécessitant une prise en charge médicale immédiate. On estime le bilan total à 17 blessés.
Selon les mots du maire de Crépol, Martine Lagut, cette attaque semble avoir été organisée. La bande serait «venue pour tuer des gens. », il poursuit en rappelant que « Pourtant tout s’était bien passé. Des parents étaient déjà venus chercher leurs enfants. Mais certains se sont trouvés au mauvais endroit et au mauvais moment. Ils partaient et ces jeunes sont arrivés avec des couteaux pour les agresser gratuitement. La bagarre ne s’est pas déroulée dans la salle des fêtes. Ils ont attendu à l’extérieur. Cela n’aurait duré que deux minutes, paraît-il. Heureusement que le service de sécurité privé était là. Un agent a d’ailleurs été blessé. Son intervention en a certainement préservé plusieurs. Mais les gens ont aussi été blessés psychologiquement. »
Les différents témoignages sont concordants, et tous évoquent des jeunes venant de la cité de Roman sur Isère.
Thomas, victime de l’insécurité
C’est un drame qui touche ce village de 600 habitants au sein de la Drôme, où les jeunes qui participaient à la fête sont sous le choc, comme en témoigne Hugo, 18 ans, qui a assisté à la mort de son ami par le fait des racailles : « J’étais vers l’entrée et j’ai vu Thomas se faire planter un couteau dans le cœur et dans la gorge. Un hélico l’a emmené à Lyon, mais il y est passé malheureusement. Je suis choqué parce que c’était un collègue à moi, on a fait du rugby ensemble, on était au collège ensemble, et je l’ai vu mourir. Il y a eu une bataille entre les agresseurs et ceux qui ont eu le courage de leur faire face. »
Ou encore Maxence, qui les larmes aux yeux, raconte « C’était un bain de sang. Des jeunes de cité ont encerclé la salle des fêtes et plantaient les gens à l’aveugle. Le videur s’est fait trancher les doigts. On faisait un massage cardiaque à un jeune par terre. C’était le chaos »
Laurent de Caigny, procureur de la République, indique que l’enquête ne fait que commencer et qu’il pourrait s’agir d’un règlement de compte ayant débouché sur une attaque des racailles envers le village : « En effet, selon plusieurs témoignages recueillis pas les enquêteurs, il n’est pas impossible que les auteurs soient des habitants de Romans-sur-Isère, mais les investigations devront le déterminer, et actuellement, personne n’a été interpellé ».
Aucun commentaire
Loading