Société
Pro-Palestiniens à Sciences Po : le gouvernement va saisir la justice
Le premier ministre Gabriel Attal a annoncé que le gouvernement allait saisir la justice après les manifestations pro-Palestiniennes qui se sont déroulées sur le campus de Sciences-Po Paris.
« Le gouvernement va aujourd’hui faire un article 40 pour contribuer à l’enquête et contribuer à la mobilisation des services pour déterminer ce qui s’est passé hier ». Le premier ministre Gabriel Attal a annoncé mercredi 13 avril que le gouvernement allait saisir la justice par le biais de l’article 40 du Code de procédure pénale après les manifestations survenues mardi 12 avril sur le campus Parisien de Sciences-Po.
Pour rappel, dans la matinée de mardi, une centaine d’étudiants se sont appropriés l’amphithéâtre principal du campus dans le cadre d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine ». Une étudiante de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) indique avoir « été empêchée d’accéder à l’amphithéâtre » où se déroulait l’action militante, et « des propos accusatoires ont été prononcés à l’encontre » de l’association étudiante, a dénoncé l’administration de Sciences Po sur X (ex-Twitter). L’établissement qui forme nos futures élites politiques semble devenir depuis des années le temple de l’islamo-gauchisme dans lequel les militants wokes ont pignon sur rue. Alors que de nombreuses conférences avaient été annulées sous la pression de militants d’extrême gauche, la manifestation pro palestinienne a pu se tenir au sein de l’amphithéâtre principal, et ce, sans difficultés.
Sciences-po : un établissement « traversé par le conflit au Proche-Orient »
L’administration de Sciences-Po Paris a indiqué via un communiqué publié dans la soirée de mardi, que : « l’établissement traversé par le conflit au Proche-Orient et ses conséquences désastreuses sur les populations civiles, constate et regrette un durcissement des relations entre ses communautés étudiantes et l’instauration d’un climat délétère inacceptable ». En parallèle, l’établissement de renom va saisir « le procureur de la République pour des faits à caractère antisémite, sur la base de l’article 40 du Code de procédure pénale ».
Le président de la République a quant à lui dénoncé lors du Conseil des ministres des propos « inqualifiables et parfaitement intolérables ». La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot a indiqué que « oui, les établissements universitaires sont autonomes, mais cette autonomie ne justifie en aucun cas le moindre début de séparatisme ».
«Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste»
Limite franchie à @sciencespo où le grand amphi est occupé. Les étudiants de l’UEJF y sont pris à partie comme juifs et sionistes.
Nous appelons à la levée immédiate du blocus et à des sanctions exemplaires contre ces étudiants. pic.twitter.com/mUi2b4P35y
— UEJF (@uejf) March 12, 2024
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