Société
Nouveau refus d’obtempérer : des gendarmes encerclés lors d’une interpellation près de Nantes
Après un refus d’obtempérer, un homme a tenté de prendre la fuite dans la périphérie Nantaise. S’en est suivi un face à face tendu entre des gens du voyage et des forces de l’ordre.
Nouveau cas de refus d’obtempérer en France. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un jeune homme de 19 ans a refusé un contrôle de police dans les environs de Sainte-Luce-sur-Loire, près de Nantes. Refusant d’obtempérer, l’individu a tenté de prendre la fuite. La patrouille du peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie s’est alors lancée à la poursuite du suspect. Malgré les tentatives du chauffard de semer les militaires, son véhicule les a menés jusqu’à un camp de gens du voyage.
Les gendarmes encerclés dans un climat hostile
Selon nos confrères du Figaro, c’est en descendant de leur véhicule que les gendarmes ont été accueillis dans un climat hostile. Ils se sont rapidement retrouvés encerclés, mais sont tout de même parvenus à maîtriser la situation sans incident majeur. Ils ont alors procédé à l’interpellation du suspect. Alcoolisé, il conduisait sans assurance et est défavorablement connu des services de police. Le jeune homme a reconnu les faits et a été placé en garde à vue. Il sera déféré dans la journée au Parquet.
Un énième refus d’obtempérer après celui ayant coûté la vie au gendarme de 54 ans lundi soir
Ce refus d’obtempérer intervient quelques jours après celui commis à Mougins dans les Alpes-Maritimes. Un étranger Cap-Verdien avait fauché l’adjudant Éric Comyn. Le suspect avait été rapidement appréhendé par les forces de l’ordre. Un drame qui a suscité une vive émotion dans le pays, notamment lors de l’hommage rendu en mémoire du militaire. Sa femme avait livré un poignant réquisitoire à l’encontre des politiques successives. « La France a tué mon mari », avait déclaré la veuve du gendarme tué. Le suspect a été mis en examen pour « meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Une cagnotte en soutien à la famille du défunt a depuis été mise en ligne.
Pour rappel, 4 900 refus d’obtempérer sont considérés comme grave chaque année. Dont 10 % pouvant tuer une personne dépositaire de l’autorité publique. Cela représente près de deux par jour.
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