FLASH – Le néo-salafiste Elias d’Imzalène sera jugé après son appel à l’intifada

Elias d’Imzalène, un militant pro palestinien, néo-salafiste et fondateur du média “Islam et Info”, sera jugé le 23 octobre prochain à Paris pour incitation à la haine publique. Cette décision fait suite à ses déclarations lors d’une manifestation qui s’est tenue début septembre. Selon le parquet de Paris, il a été mis en garde à vue dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP) avant d’être placé sous contrôle judiciaire par un juge des libertés et de la détention.

Les accusations portent sur la provocation publique à la haine ou à la violence, en raison de l’origine, de l’ethnie, de la nation, de la race ou de la religion. L’enquête a été déclenchée à la suite d’un signalement effectué par Gérald Darmanin, ancien ministre de l’Intérieur.

Elias D’Imzalène ou l’intifada en plein paris

Lors d’un rassemblement pro palestinien qui s’est tenu le 8 septembre sur la place de la Nation à Paris, Elias d’Imzalène a exhorté les participants à « mener l’intifada à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers », affirmant que cela mènerait à la « libération » de Jérusalem. Ces propos ont été largement relayés sur les réseaux sociaux par le biais d’une vidéo qui documente son intervention.

En réaction à ces déclarations, le préfet de police, Laurent Nuñez, a « mis en demeure » les organisateurs de la manifestation de fournir des explications concernant les propos tenus. Le militant pro-palestinien est depuis soutenu par La France insoumise, notamment par la députée insoumise très anti-israélienne, Ersilia Soudais. En effet, grâce à une longue infiltration au sein d’Urgence palestine, notre pôle enquête a pu révéler les activités troublantes d’Elias d’Imzalène, leader de ce réseau pro-Hamas et militant islamiste. Son appel à l’intifada en pleine manifestation parisienne, le 8 septembre dernier, s’inscrit dans la continuité de son utilisation de la cause palestinienne pour promouvoir son agenda islamiste en France.

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